Du bas latin cofia (« coiffe, bonnet »), d’origine obscure, peut-être germanique. Les Dictionnaires de l’Académie française ont coeffe comme mot-vedette en 1694 et 1718 et coiffe en variante ; en 1798, le rapport est inversé, à partir de 1835, seul coiffe est mentionné.
Puis il s’engagea dans une route bordée de haies vives, le long desquelles passaient des femmes de Dinard, droites sous leur large coiffe de batiste aux ailes flottantes. — Malheureusement, dit madame Raymond, assise sur le siège à côté de Montessuy, les vieux costumes se perdent. C’est la faute des chemins de fer.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 301)
Elle avait revêtu le costume des filles de son pays. Sa tête brune apparaissait, doucement auréolée par la coiffe de dentelle tuyautée, dont la blancheur neigeuse rayonnait autour de ses traits.— (Moselly, Terres lorraines, 1907)
…la directrice du casino, souriante, vient nous saluer. Elle est grosse et fort avenante, et elle porte sur la tête, très en arrière, une coiffe en forme de court hennin.— (Octave Mirbeau, Notes de voyage, dans La vache tachetée, 1918)
Dans ces campagnes de mœurs franches, où l’on sait l’âge des femmes par la coiffe qu’elles portent – c’est pour les jeunes filles un minuscule capulet à trois cornes qui laisse voir tous leurs cheveux lissés, tressés, comme des trophées à conquérir, pour les jeunes femmes, dont le mari a dénoué la chevelure, une coiffe de tulle par-dessus la résille, pour les vieilles un bonnet de toile qui cache leurs cheveux blancs.— (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 26-27)
Elle se tient aussi droite que l’arthrose le lui permet, enveloppée dans d’immuables jupes noires et jamais sans sa coiffe. L’attacher est son premier geste du matin, bien avant l’éveil de la maisonnée : quelle honte, si le facteur venait à la surprendre « en cheveux » ! Je ne la verrai ainsi que sur son lit d’agonisante.— (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 47)
Coiffe de fer, partie du camail qui se portait sous le casque.
Coiffe de chapeau, bonnet de soie dont on garnit l’intérieur des chapeaux.
Muserolle, se levant vivement.– Il est parti ! (Prenant son chapeau et en arrachant rapidement la coiffe. À part.) Faisons disparaître ces initiales…— (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
Sur la route de Twickenham, Roger était le seul être humain à porter un chapeau melon. La foule des pickpockets, des bookmakers et des dandys s’abritait plus volontiers sous une casquette à large coiffe. Il semblait même que l’usage s’en fût répandu dans la gentry où elle témoignait d’un souci du confort développé à l’extrême.— (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 204)
(Reliure) Rebord incurvé qui surmonte le dos d'un volume, en tête et queue. On la façonne à partir du rempli de peau.
Nine parla des livres, des coiffes, des cuirs, des nerfs et des signets, des chasses de queue et des chants du plat, Hélène éclata de rire, Nine se joignit à elle.— (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
(Astronautique)(Structures) Extrémité antérieure, à profil aérodynamique, d’un lanceur ou d’une fusée-sonde destinée à assurer la protection de la charge utile, au début de la séquence de vol.
(Génétique) Courte séquence nucléotidique ajoutée, par modification post-transcriptionnelle, à l’extrémité 5' de l’ARN messager chez les eucaryotes. (6)
(Astronautique)(Structures) Extrémité antérieure, à profil aérodynamique, d’un lanceur ou d’une fusée-sonde destinée à assurer la protection de la charge utile, au début de la séquence de vol. (8)
Première personne du singulier de l’indicatif présent decoiffer.
Troisième personne du singulier de l’indicatif présent decoiffer.
Dans un commissariat central, on trouve normalement deux sortes d’OPP : un OPP "mobile" qui coiffe directement les OP et les remplace en leur absence ; un OPP "technique" chargé de la gestion du commissariat et de l’administration du bureau.— (Werner Ackermann, Joëlle Moras, Police, justice, prisons, 1993, page 76)
Première personne du singulier du subjonctif présent decoiffer.
Troisième personne du singulier du subjonctif présent decoiffer.
Deuxième personne du singulier de l’impératif decoiffer.