Il suffit de rassembler des témoignages d’associations en contact avec des survivantes du système pornocriminel pour réaliser que ce n’est pas parce qu’elles signent un contrat avec les pornographes, contrat supposé réguler les violences durant les séances de viols collectifs, que les femmes et filles en pornographie ne se voient pas imposer des actes non prévus par avance.— (Juliette Mercier, « Le système pornocriminel : un système de viols tarifés filmés », dans Le Journal, no 53 « Dossier : Le système pornocriminel », Osez le féminisme !, Paris, octobre 2019, page 6 → lire en ligne)
“Nous ne nous laisserons pas berner par la stratégie de glamourisation de la violence du système pornocriminel : loin d’être une marque populaire, fun et française, Jacquie et Michel est un cheval de Troie de la culture du viol, qui cible en priorité les plus jeunes”, souligne Claire Charlès, présidente des Effronté·es. 88% des vidéos pornographiques contiennent des scènes de violences sexuelles explicites.— (« Pornocriminalité : Ouverture d’une enquête contre “Jacquie et Michel” pour viol et proxénétisme », 50/50 Magazine, 22 septembre 2020. Consulté le 17 février 2025 → lire en ligne)
« […] Il faut se rendre compte de l’ampleur des violences infligées, de leur banalisation, et surtout ne jamais oublier qu’on parle d’êtres humains, de femmes massacrées. Il ne s’agit pas d’interdire la pornographie, mais de compléter la loi, face à un système pornocriminel qui broie les femmes et constitue le comble du sexisme », s’insurge la présidente du HCE, Sylvie Pierre-Brossolette, auprès de Libération.— (Virginie Ballet, « Rapport sur l’industrie du X : « On ne parle pas d’un porno à la papa, mais d’un système pornocriminel qui broie les femmes » », Libération, 27 septembre 2023. Consulté le 17 février 2025 → lire en ligne)
Le pornocriminelHugh Hefner, fondateur de l’empire commercial PlayBoy, dont les méthodes et stratégies criminelles ont été exposées dans le documentaire Secrets of Playboy (2022)
Sur la majorité des sites pornographiques, les pornocriminels classent les femmes dans des catégories profondément racistes et coloniales, et leur attribuent des spécificités en fonction de leur origine ethnique, réelle ou supposée.— (Juliette Olivier, « Zoom : Légitimation des imaginaires racistes », dans Le Journal, no 53 « Dossier : Le système pornocriminel », Osez le féminisme !, Paris, octobre 2019, page 9 → lire en ligne)
La mise en examen récente de dirigeants de sites pornos laisse espérer la fin de l’impunité pour les pornocriminels.— (Isabelle Germain, « Pornocriminalité : attention à la contre-offensive médiatique ! », Les Nouvelles News, Paris, 23 juin 2022. Consulté le 19 février 2025 → lire en ligne)