En français moderne, gésir est principalement décrit comme ne se conjuguant qu’à l’indicatif présent, à l’indicatif imparfait et au participe présent[1][2][3][4], les formes initiales provenant de l’ancien français des temps du participe passé (geü), du futur indicatif (gerrai/gerai, gerras/geras...), du conditionnel présent (gerroie/geroie, gerroies/geroies...), du passé simple (juis, geüs...) et de l’imparfait subjonctif (geüsse, geüsses...)[5] étant tombées en désuétude.
Malgré tout, on retrouve des attestations de ce verbe à ces temps (voir tableaux Formes modernes 1 et 2) avec des formes issues de réfections.
Les formes supplémentaires attestées (en gris dans le tableau) s’inspirent sur les premier et deuxième groupes.
Cependant, il reste encore quelques formes manquantes, elles pourraient donner :
Passé simple : tu gisas
Subjonctif imparfait : je/il gisasse, tu gisasses, vous gisassiez
Conditionnel présent: nous gîrions, vous gîriez
Impératif présent : gisez !
Note : Durant le 19e siècle, on retrouvait parfois certaines de ces formes avec un accent cironflexe sur le i : en gîsant, je/tu gîs, nous gîsons, je/tu gîsais, il gîsait, ils gîsaient. Les rectifications de 1990 permettent la suppression du circonflexe à la troisième personne du présent de l’indicatif : elle gît écrit elle git.
Les formes supplémentaires attestées (en gris dans le tableau) s’inspirent sur les premier et deuxième groupes.
Cependant, il reste encore quelques formes manquantes, elles pourraient donner :
Passé simple : tu gésis, vous gésîtes
Subjonctif imparfait : je/il gésisse, tu gésisses, nous gésissions, vous gésissiez, elles gésissent
Conditionnel présent : nous gîrions, vous gîriez
Impératif présent : gisez !
Durant le 19e siècle, retrouvait parfois certaines de ces formes avec un accent cironflexe sur le i : en gîsant, je/tu gîs, nous gîsons, je/tu gîsais, il gîsait, ils gîsaient.
Il est également possible de trouver certaines de ces formes sans accent circonflexe sur le î : il gira Les rectifications de 1990 permettent la suppression du circonflexe à la troisième personne du présent de l’indicatif : elle gît écrit elle git.
Il s’agit de l’ancienne conjugaison du verbe héritée de l’ancien français. Elle est tombée de nos jours en désuétude et est considérée comme archaïque. Sont présentées dans le tableau ci-dessous les formes attestées après 1550. Note : Comme de nombreux mots à cette époque, l’orthographe est sujette à énormément de variations : je gerray/gerrai, il gît, gist.