quès aco
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) De la locution en langues d'Oc (occitan, gascon) : Qu’es aquò ?, « Qu’est-ce que c’est ? ». Attesté en 1730 (A. Piron).
Locution interjective
[modifier le wikicode]quès aco \ke.za.ko\
- (Par plaisanterie) Qu’est-ce que c’est ?
De tous les côtés, on demandait des renseignements sur Bourbeau ; de tous les côtés on disait : « Bourbeau, qu'est-ce que c'est que ça ? Quès aco, Bourbeau ? »
— (Arthur Ranc, Souvenirs - Correspondance : 1831-1908, Éditions Édouard Cornély et Cie, 1913, p. 125)L’aubergiste n’en revenait pas. - Ne plus boire !… Eboudi !… Un cosaque bâti à chaux et à sable… Des boyaux en fer-blanc !… Ne plus boire !… Quès aco ?… Vézean !… Quès aco ?…
— (Jean-Louis Dubut de Laforest, Contes pour les baigneuses, 2016, Ligaran)
Variantes
[modifier le wikicode]- Ce mot a de nombreuses variantes, dont quatre recommandées par l’Académie française[1] :
- D’autres variantes sont décrites dans les dictionnaires contemporains :
- D’autres, souvent récentes et étonnantes (suivant en cela le sens du mot) sont assez fréquentes[6] relativement aux autres formes :
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « quès aco [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « quès aco [Prononciation ?] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Dictionnaire de l’Académie française, neuvième édition, 1992– → consulter cet ouvrage
- ↑ « qu’èsaquo », Larousse.fr, Éditions Larousse
- ↑ a et b « quésaco », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ a et b Grand Robert, 2001
- ↑ Reverso (dictionnaire.reverso.net), Synapse, Softissimo, 2007 → consulter cet ouvrage (quez%20aco)
- ↑ Voir la page de discussion de l’article quésaco
- « quès aco », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage