Les peuples italiques (les Italiques) étaient les Latins, les Étrusques, les Samnites, etc.
La mythologie italique.
La philosophie italique est celle de Pythagore.
Il se peut même que le loup apprivoisé de saint François d’Assise soit une antique divinité italique, un parent de la louve de Remus et Romulus qui survit ainsi dans la légende.— (Antal Szerb, Le voyageur et le clair de Lune, 1937, page 126, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
(Spécialement) Qui appartient à un groupe de langues parlées dans l’Italie antique.
[…] le latin est une langue de la famille indo-européenne appartenant au groupe des langues italiques, qui comporte également quelques langues moins répandues, comme par exemple l’osque ou l’ombrien, qui ont laissé peu de traces […].— (Henriette Walter, Minus, lapsus et mordicus : nous parlons tous latin sans le savoir, Robert Laffont, Paris, 2014, page 129)
(Typographie) Pour un caractère, écrit d’une façon un peu inclinée vers la droite, comme l’écriture. Il s’emploie aussi comme nom masculin (→ voir italique).
Dans le Dictionnaire, les exemples sont imprimés en lettres italiques, en caractères italiques.
L’aversion des nouveaux typographes pour les lettres italiques les a portés à imprimer ces mêmes mots en caractères ordinaires.— (Blaise Pascal, Moralistes francais, 1841)
Herbin s’exprimait avec une correction parfaite, n’omettait aucun accord. On eût dit que tout en parlant, il barrait exactement les t, plaçait les accents sans en omettre un seul, mettait le point sur les i, n’oubliait aucune cédille, et exposait en italiques les mots importants. Dans ce milieu d’étrangers il triomphait modestement et rougissait un peu, pour marquer le coup, quand Desposoria faisait une faute de français.— (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, pages 91-92)
On se sert de l’italique pour les mots que l’on veut distinguer du reste du texte.
À composer en italique.
Dans le salon, miss Bell, d’une écriture formée d’après l’italique des Aldes, copiait avec de l’encre d’or, sur une feuille de parchemin, les vers qu’elle avait trouvés dans la nuit.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
C’est un superbe Montaigne à grandes marges. Les variantes sont en italiques.— (Julien Green, Journal 1946-1950 - Le Revenant, Plon, 1951 ; réédition Le Livre de Poche, 1975, page 207)
Un autre moyen acceptable consiste à faire composer la partie citée en italique si le texte général est en romain, ou en romain s’il est en italique, ce qui dispense de la mettre entre guillemets.— (Pierre-Valentin Berthier et Jean-Pierre Colignon, Le Français pratique, Chapitre V : Comment ponctuer, 1979)