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Modèle:ar-appliquer

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Fonction

Le modèle applique un schème à une racine arabe, et donne le résultat sous forme de transcription en alphabet latin.

  • Le modèle gère à son niveau (dans la mesure du possible) les transformations grammaticales que les différentes racines faibles induisent sur les schèmes (verbes sourds, assimilées, creux et défectueux). Il ajoute également en tant que de besoin une voyelle préfixe.
  • Le résultat peut ensuite être transcrit en arabe, par l'appel direct ou indirect de {{ar-abiser}} sur le résultat, qui gère à son niveau les problèmes purement orthographiques (support de hamza pour les verbes hamzés, lettres géminées, hamza instable...).
  • Dans un article, le résultat peut être mis en forme par l'appel d'un modèle de mise en forme du type {{ar-ab}} ou {{ar-mot}} ou autre, qui gère la fonte, la taille de caractère, l'insertion de liens et de transcription,...

Le modèle prend deux (+1) paramètres :

  1. Le nom du schème à appliquer, sous la forme d'un nom de modèle de schème (voir Convention:arabe/schèmes).
  2. Le nom du radical à appliquer, sous la forme d'un nom de modèle de radical (voir Convention:arabe/racines).
  3. Un troisième paramètre permet d'indiquer la variante à appliquer à la transformation (sert notamment pour identifier sans ambiguïté la forme des verbes défectifs).

Bien que les deux paramètres aient la forme de noms de modèles, ces modèles ne sont pas évoqués, seul leur nom donne la forme de la transformation à effectuer.

Le modèle invoque le module:arabe dans lequel est programmé le traitement effectif.

{{#invoke:arabe| appliquer | scheme = {{{1}}} | racine = {{{2}}} | var={{{3|}}} }}

Le traitement de base consiste simplement à remplacer les caractères "*" du schème par les lettres radicales successives de la racine.

  • Dans le schème, la première étoile est normalement un "1", la seconde un "2", etc. Si les lettres de base sont directement indiquées par des chiffres (1, 2, 3, 4) au lieu d'étoiles, c'est (en principe) géré correctement.Si le modèle présenté a des fantaisies, le résultat peut également être fantaisiste, il n'y a pas de test de vraisemblance ou de cohérence. Noter que l'on peut en particulier utiliser un schème artificiel, comprenant hamza ou lettres faibles, pour imposer par le schème un traitement dérogatoire sur une racine irrégulière.
  • Si l'une ou l'autre des radicales est une consonne faible (w ou y), le résultat est corrigé suivant les règles (complexes, longues, subtiles, peu claires...) correspondantes. S'il faut court-circuiter ces règles, noter que remplacer les "y" ou "w" par leurs majuscule neutralise toute application des règles « assimilés / creux / défectueux ».
  • Les verbes sourds (deux dernières consonnes identiques) sont restitués en forme "contractée" ou "déployée" suivant les règles grammaticales identifiées (inversement, les verbes où la troisième radicale est redoublée dans le schème doivent se conjuguer comme des sourds).
  • Enfin, le traitement ajoute d'office une voyelle mutable (variable suivant contexte) quand le résultat commence par deux consonnes.
  • Cuisine interne informatique : si le résultat commence par une particule précédant une hamza (problème de mots comme bi'rũ susceptible d'être mal transcrits comme bi-'rũ) il faut insérer un blanc souligné en position 3 pour signaler la pseudo-particule et permettre un rendu correct en arabe (interférence avec {{ar-abiser}}). Comparer لِئَنَ (li'ana) et لِأَنَ (li_'ana).
  • {{ar-appliquer| ar-ma**û*ũ | ar-ktb}} donne maktûbũ (traitement simple).
  • {{ar-appliquer| ar-**i*²a | ar-Hmr}} donne iHmirra (noter l'insertion d'un i préfixe).
  • {{ar-appliquer| ar-*a*a*a | ar-Swt}} donne Sâta (noter le traitement du verbe creux en و).
  • {{ar-appliquer| ar-*a*a*a | ar-nWc}} donne nawaca (les lettres faibles y et w sont minuscule, les majuscules correspondantes ne déclenchent pas l'exception).