Pour éviter les difficultés de prononciations, plusieurs linguistes et grammairiens[2][3] considèrent qu’il faut utiliser le tréma. Cet usage est resté cependant restreint.
On trouve donc un tréma sur le e dans les suites -guë- lorsque le e est muet, à la manière d’aiguë. De plus, on trouve exceptionnellement le tréma sur le e non muet ou le i, ce qui donne les formes suivantes : rédarguër, rédarguëz, rédarguïons et rédarguïez.
Dans cette variante, le u du radical porte le tréma dans toute la conjugaison. Cette variante est celle recommandée par les Rectifications orthographiques du français en 1990. Elle semble avoir été quasi-inusitée en français moderne auparavant.