(1872) Nom de marque déposée aux États-Unis par Robert Chesebrough, l'inventeur du produit, en 1872, formé de la transcription de la première syllabe de l'allemand Wasser (« eau »), du grec ancien ἔλαιον, élaion (« huile ») et du suffixe français -ine.
La vaseline ne rancit pas et se stérilise facilement par la chaleur.— (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
La vaseline est la base la plus courante des pommades : on la rend plus adhésive en l'additionnant de lanoline […] qui absorbe plusieurs fois son poids d'eau.— (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie., 1924, page 134)
Le grand air de l'Océan mordait notre visage avec une violence telle que nous avons dû, à plusieurs reprises, étaler sur les joues et le nez de la vaseline, dont nous nous étions munis.— (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets.— (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
Je découvris sur une étagère, dans un pot de porcelaine, une pommade verte à l’odeur aromatique qui était de la vaseline mentholée, pour les rhumes de cerveau, mais que je pris pour un cosmétique. J’en enduisis mes cheveux, que je lissai longuement à la brosse, […]— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, Le Livre de Poche, page 124)
Sa voix était de plus en plus aiguë mais il avait aussi une curieuse façon de mouler les mots, comme si ses lèvres les imprégnaient de vaseline.— (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 46)