trancanage
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
trancanage | trancanages |
\tʁɑ̃.ka.naʒ\ |
trancanage \tʁɑ̃.ka.naʒ\ masculin
- (Industrie) Action d'enrouler de manière ordonnée un objet filiforme sur un support ; dépose du fil sur une bobine.
Les bobines avec leurs fils triés par titres sont représentées dans leur ensemble par la figure 8. Ce mode d'envider a une grande importance, parce qu'il permet de retrouver le bout du fil instantanément après qu'on l'a coupé au trancanage.
— (Michel Alcan, Fabrication des étoffes: Études sur les arts textiles à l'exposition universelle de 1867, Paris : chez J. Baudry, 1868, page 150)Avant, comme après la teinture, on opère plusieurs trancanages ou dévidages afin d'émonder la soie et de la rendre propre aux diverses opérations de la fabrication.
— (Louis Strauss, La Chine, son histoire, ses ressources, Bruxelles : Office de publicité & Paris : chez Auguste Ghio, 1874, page 326)Le mouvement de trancanage doit pouvoir s'effectuer dans les deux directions de la translation (axe parallèle à l'axe de la bobine). Ce mouvement débute à un flasque de la bobine et finit à l'autre et doit ensuite retourner au premier.
— (Stéphan Puissant & Pierre-Yves Bonvin, Lignes d’extrusion en câblerie : Etapes de fabrication, dossier no AM 3 641, Éditions Techniques de l'Ingénieur, juillet 2006, page 18)Ce chapitre se veut un guide général de la construction d'un treuil non une encyclopédie technique décrivant l'ensemble des systèmes de trancanage, ceux-ci sortent donc du cadre de l'ouvrage.
— (Jean-François Hème, Théorie et pratique du treuil: Treuils fixes et mobiles, Publishroom, 2017, page 213)
- (Suisse) (Vieilli) Transvasement inutile et fâcheux.
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
[modifier le wikicode]- trancanage sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome 2, Genève : chez Jullien frères, 1852, p. 218