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tanistrie

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

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(Attesté en 1698, sous la forme « (loix de) Taniſtrie »)[1]
Cognat avec l’irlandais tánaiste (« tanist, héritier présomptif, commandant en second »)[2].
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Singulier Pluriel
tanistrie tanistries
\Prononciation ?\

tanistrie \Prononciation ?\ féminin

  1. (Histoire, Droit) Système successoral coutumier qui était pratiqué chez certains peuples celtes et pictes. Bien que les modalités ont variées, le candidat à la succession royale ou clanique, le tanist, était généralement un homme adulte, le plus souvent proche parent du dirigeant, choisi pour son talent. Ce choix entrainait souvent des rivalités violentes voire meurtrières.
    • Les Scots du Dál Riata pratiquaient la tanistrie, ce régime successoral déjà aperçu dans l’Irlande du haut Moyen Âge, et qu’on retrouvera plus tard dans le royaume d’Écosse du xe à la fin du xie siècle. Le tanist était en principe choisi au sein de la parenté proche du souverain ou du chef pour lui succéder, de préférence plutôt parmi ses collatéraux (frères, neveux, cousins) que parmi ses descendants directs. […] Sans doute pour limiter le risque de conflits entre les prétendants, le tanist était en principe choisi du vivant du souverain ou du chef précédent — (Jean-René Trochet, Chapitre VII. L’Écosse des Highlands et des îles (vie-xviiie siècle) dans L’Europe avant l’État, Presses universitaires de Rennes, 2022, pages 185-210, paragraphe 6. → lire en ligne)
  2. (Histoire, Droit) (Par extension) Désigne des systèmes similaires chez d’autres peuples d’Eurasie.
    • Si les Mongols étaient prêts à admettre la tanistrie sanglante quand ils étaient mis devant le fait accompli, les Chinois étaient moins disposés à tolérer ce mode de succession. — (Timothy Brook, traduction Odile Demange, Le Léopard de Kubilai Khan : Une histoire mondiale de la Chine, Payot, 2019)
    • Parmi les peuples toungouses la succession n’était pas par primogéniture mais par tanistrie, et les frères tout comme les fils du souverain étaient des candidats possibles. — (Alice Crowther, L’apostolat par les livres et la langue mandchoue : lecture d’Aristote et des catéchismes à Pékin au xviiie siècle dans Carnet de recherche, Bibliothèque nationale de France, 12 juin 2020. → lire en ligne)

Apparentés étymologiques

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Prononciation

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Références

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  1. Isaac de Larrey, Histoire d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande, avec un abrégé des événemens les plus remarquables arrivez dans les autres États, tome II, Rotterdam, 1698, page 679.
  2. « tánaiste » dans Niall Ó Dónaill, Foclóir Gaeilge–Béarla, An Gúm, Dublin, 1977. → consulter cet ouvrage

Bibliographie

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