Bassine, munie d’oreilles dans lesquelles on passe une corde en guise d’anse et qui sert à transporter les liquides, en particulier, le mout tiré du pressoir.
La veille, parce qu’elle s’ennuyait à ne rien faire, elle avait rempli une seille. Et longuement y avait lavé le pantalon de velours de son mari.— (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
La boutique, l’arrière-boutique, un appartement au quatrième, deux seilles d’eau pour la cuisine à remplir tous les matins !— (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 159)
[…], çà et là un puits surmonté d’une potence à laquelle pend une seille, […].— (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 30)
Le frère Luc chargé de laver le carrelage venait de repartir avec ses serpillières et ses seilles.— (Marguerite Yourcenar, L’œuvre au noir: la vie immobile, la maladie du prieur.)