prostrer
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Rétroformation d’un verbe « régulier » en français sur la base de prostré, issu du latin prostratus, participe passé de prosterno (« étendre, mettre à terre, prosterner »)→ voir prosterner.
Verbe
[modifier le wikicode]prostrer \pʁɔs.tʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Rare) Affaiblir, mettre dans un état de prostration.
Aimer, pour prostrer la fatalité.
— (site el-mandoline.net)La peur passive nous prostre, fait échec à toutes les représentations motrices, relâche les sphincters, ralentit les mouvements du cœur et la respiration.
— (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, page 112)Je restais convaincue que le péché est la place béante de Dieu et je me perchais sur mon tabouret avec la ferveur qui me prostrait, enfant, au pied du Saint-Sacrement : […]
— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 383)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « prostrer [Prononciation ?] »
- Cornimont (France) : écouter « prostrer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « prostrer [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- « prostrer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage