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nationaleux

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
De nationaliste, auquel on substitue le suffixe -eux au suffixe -iste dans un but péjoratif.
Singulier et pluriel
nationaleux
\na.sjɔ.na.lø\

nationaleux \na.sjɔ.na.lø\ masculin (pour une femme, on dit : nationaleuse) (Rare au féminin)

  1. (Québec) (Péjoratif) Nationaliste borné et dogmatique.
    • [Le suffixe -eux] a, la plupart du temps, un sens péjoratif. […] Le nationaleux est un nationaliste borné, obsédé par la question nationale. Bizarrement, on n’entend pas parler de « fédéraleux », peut-être parce qu’un ajout péjoratif serait ici une redondance… — (François Parenteau, L'actualité, 15 décembre 2005)
    • Il reste que dans la foulée de ses sorties contre les « accommodements raisonnables » s’engouffrent toutes sortes de gens, y compris les chauvins, les racistes et les nationaleux de l’ancien temps. — (Lysiane Gagnon, La Presse, 6 mars 2007)
    • Qu'il rie des « nationaleux » qui jettent le blâme de l'échec du dernier référendum sur le vote ethnique […]. — (Le Devoir, 22-23 juin 2002)
  2. (Québec) (Péjoratif) Mot péjoratif utilisé par certains fédéralistes pour désigner les nationalistes.
    • […] il faut se rappeler qu’un autre dogmatisme sévissait dans le Québec d’avant la Révolution tranquille, mais à l’inverse. Ceux et celles qui remettaient en question l'État canadien fédéral étaient immédiatement taxés de nationaleux, de suppôts de Duplessis, etc. — (Le Devoir, 10 août 2004)
    • Corriger le programme [d'enseignement de l'histoire] de 2006, ce ne revient donc pas à en finir avec une histoire qui aurait été « fédéralisante » (lui substituant une version « nationaleuse »). — (Le Devoir, 2 mars 2014)

Note : Le mot est souvent associé aux syndicalistes et à la gauche en général.

Singulier Pluriel
Masculin nationaleux
\na.sjɔ.na.lø\
Féminin nationaleuse
\na.sjɔ.na.løz\
nationaleuses
\na.sjɔ.na.løz\

nationaleux \na.sjɔ.na.løz\

  1. (Québec) (Péjoratif) (Rare) Qui se rapporte à un nationalisme étriqué.
    • Enlevons l'esbroufe, les superlatifs, les métaphores sur la « concurrence planétaire » et les trémolos nationaleux; dissipons l'écran de fumée stupéfiant d’un concept aussi bidon que la « synergie ». Que reste-t-il de ce beau projet? — (Le Devoir, 14 janvier 2005)
      • Corriger le programme [d'enseignement de l'histoire] de 2006, ce ne revient donc pas à en finir avec une histoire qui aurait été « fédéralisante » (lui substituant une version « nationaleuse »). — (Le Devoir, 1er mars 2014)

Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Prononciation

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