misomuse
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Néologisme inventé par Milan Kundera dans son essai L’Art du roman, édité en 1986. Composé de μισέω, miséô (« détester, haïr ») et Μοῦσα, Moûsa (« muse »). Référence nécessaire
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
misomuse | misomuses |
\mi.zɔ.myz\ |
misomuse \mi.zɔ.myz\ masculin et féminin identiques
- Qui fait preuve de misomusie, qui ne voit pas de sens pour l’art autres que des principes et des codes partagés.
Elle a été si choquée par le bavardage misomuse de cette exposition qu'elle a flirté avec l'envie de rompre avec la pratique artistique . Depuis elle recherche de nouvelles formes qui resteraient insoumises aux divers discours que l'on pourrait plaquer sur elle.
— (Virginie Devillers, L'arrière-pays des créateurs, Éditions Complexe, 2003, page 123)
Traductions
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
misomuse | misomuses |
\mi.zɔ.myz\ |
misomuse \mi.zɔ.myz\ masculin et féminin identiques
- Personne faisant preuve de misomusie, ne voyant pas de sens pour l’art autres que des principes et des codes partagés.
Ne pas avoir de sens pour l’art, ce n’est pas grave. On peut ne pas lire Proust, ne pas écouter Schubert, et vivre en paix. Mais le misomuse ne vit pas en paix. Il se sent humilié par une chose qui le dépasse et il la hait.
— (Milan Kundera, L’Art du roman, 1986)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Lyon (France) : écouter « misomuse [Prononciation ?] »