marri
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | marri \ma.ʁi\
|
marris \ma.ʁi\ |
Féminin | marrie \ma.ʁi\ |
marries \ma.ʁi\ |
marri \ma.ʁi\
- (Vieilli) ou (Littéraire) Chagriné, fâché, attristé, repentant ou contrarié.
Souvent m’esbats, et mon cœur est marri :
— (Souvent m’ébats, et mon cœur est marri (XVe siècle) dans La chanson française du XVe au XXe siècle, Jean Gillequin - Renaissance du livre, Paris, 1910, page 37)
Je vis en deuil et en grand’ déplaisance,
Toutes les fois qu’il me vient souvenance
De la belle qui vers moi a failli.Le cardinal de Sourdis fut fort marri de la mort de ce geôlier, qui avoit été son domestique, et à qui il avoit procuré lui-même cette charge.
— (Valentin Conrart, Action extraordinaire du cardinal de Sourdis (circa 1650) dans Mémoires de Valentin Conrart dans Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, Volume 48, Foucault, Paris, 1825, page 233 → lire en ligne)La dame de ces biens, quittant d’un œil marri…
— (Jean de La Fontaine, La Laitière et le Pot au lait, v. 24 ; 1678)On peut être marri, ou plutôt s’attrister du bien d’autrui, à cause que nous ne l’avons pas & que nous souhaiterions le posséder aussi bien que lui.
— (Vincent Houdry, La Bibliothèque des prédicateurs, volume 3, § 5, 3e édition, 1733, page 598)Il dit qu’il n’y avait plus de pouvoir, qu’il en était très-marri et qu’il voudrait que les affaires n’eussent pas été réduites où elles sont.
— (Mémoires inédits de Tanneguy Leveneur sur la cour de Charles Ier, 1863, page 140)J’ai été bien marri, chère Madame, de ne pas vous rencontrer chez vous la semaine dernière.
— (Gustave Flaubert, À Madame Roger des Genettes (1871) dans Correspondance, nouvelle édition, Tome 6, Lettre no1186, Louis Conard, Paris, 1930, page 252)Pontagnac. — Si vous saviez combien je suis marri.
— (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
Lucienne. — Avec deux r ! prononcez bien
Pontagnac. — Avec deux r, oui ! Oh ! je sais bien qu’avec un r…
Lucienne. — Vous l’êtes bien peu.Le Gros, marri (et mari cocu de surcroît), écluse du gros rouge par larges gorgées silencieuses...
— (Frédéric Dard, San-Antonio : Du brut pour les brutes, Fleuve Noir, 1968, chapitre 11)Il part refaire sa vie à Paris, avec une femme encore plus marrie que lui.
— (Nuit blanche no 168, automne 2022, p. 57)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]Homophones
[modifier le wikicode]Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (marri), mais l’article a pu être modifié depuis.
- ↑ « marri », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
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Nom commun
[modifier le wikicode]marri \Prononciation ?\
- (Famille) Fils.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Références
[modifier le wikicode]- Stephen A. Tyler, Koya: An Outline Grammar. Gommu Dialect, University of California Publications in Linguistics 54, University of California Press, Berkeley, 1969