laridés

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Étymologie

(Vers 1815) Du latin scientifique Laridae, dérivé du nom du genre Larus (les mouettes) et les goélands) , l'un des 23 genres qui composent la famille des laridés. Dérivé de larus (« goéland »), avec le suffixe -idae (« apparentés au (à la) »), littéralement « apparentés au goéland ». Le nom générique Larus, quant à lui, est directement emprunté au latin larus ("espèce particulièrement féroce de goéland (goéland marin peut-être, ou encore un labbe)"), mot lui-même emprunté au grec ancien λάρος (láros), de sens identique, sans référence particulière à une espèce donnée.

Nom commun

Un bec-en-ciseaux noir (*Rhynchops niger*), un des **laridés** les plus idiosyncratiques de la famille, en train d'écumer la surface de l'eau avec la mandibule inférieure démesurée de son bec, trait si distinctif de cet oiseau.

laridés \la.ʁi.de\ masculin pluriel

(Ornithologie) Grande famille d'oiseaux néognathes palmipèdes et aquatiques de l'ordre des charadriiformes, composée d'environ 102 espèces existantes réparties en 23 genres incluant les noddis, gygis, becs-en-ciseaux, sternes, guifettes, mouettes, et goélands, cosmopolites, généralement de taille moyenne à grande, à bec pointu, dont la mandibule inférieure est parfois renflée (genre Larus) ou plus grande que la mandibule supérieure (e.g. bec-en-ciseaux), nichant en colonies parfois très vastes et le plus souvent situées dans des lieux reculés inaccessibles à tout prédateur terrestre, et dont les ailes de grande taille et à forte musculature contribuent à en faire d'excellents voiliers.
- Venant de Nouakchott, en compagnie d’un ornithologue mauritanien qui avait bagué des flamants roses en Camargue, nous avions roulé le plus souvent sur la plage, à une allure soutenue afin d’éviter l’ensablement, soulevant au passage des nuées de mouettes et d’autres laridés, des oiseaux dont il convient de préciser qu’au moment où nous les avions dérangés ils n’étaient pas en train de se reproduire, ni même de s’alimenter. — (Jean Rolin, Le Traquet kurde, P.O.L, 2018, réédition Folio, 2019, page 151)

Notes

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.