hispide
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1495) Emprunté au latin classique hispidus (« hérissé de poils »).
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
hispide | hispides |
\is.pid\ |
hispide \is.pid\ masculin et féminin identiques
- (Botanique) Qui est couvert de poils rudes et espacés.
Tige hispide.
- (Rare) (Littéraire) Qui a une barbe, des cheveux raides, hirsutes, d’aspect repoussant.
Toutefois, il fallait un gage à la soldatesque, un exutoire à la brutalité des pourceaux hispides que traînaient après eux ces conquérants.
— (Léon Bloy, Les Yeux de Madame Frémyr, dans Sueur de sang, 1893)D’abord, une invraisemblable tignasse de mérinos noir, emmêlée, broussailleuse, exorbitante, à la fois hispide et calamistrée, semblable à quelque nid d’hirondelle mal famé que n’habiterait plus aucun migrateur des cieux, mais où des races moins fières trouveraient encore la ressource de s’abriter et de pulluler.
— (Léon Bloy, Éloi ou le fils des anges dans Belluaires et porchers, P.-V. Stock, 1905, page 52)Et voici que dans la chambre un autre homme a bondi : Flambergeac, nom de Dieu ! c’est Flambergeac, c’est le mari lui-même, Flambergeac, hispide quant aux cheveux, flamboyant quant aux prunelles, spumant quant à la bouche...
— (Georges Fourest, Contes pour les satyres, 1929, J. Corti, 1990, page 66)
- (Sens figuré) (Très rare) (Littéraire) Qui est d’humeur difficile, revêche.
Hispide, avec une boule rageuse,
— (Laurent Tailhade, Ballade parnassienne en faveur de Monsieur Jean La Bête dit Rameau dans Poèmes aristophanesques, Mercure de France, 1904, page 107)
Il « va-t-en ville » exhiber ses talents
Et naqueter pourboires, en gants blancs.
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Paris (France) : écouter « hispide [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hispide)
- « hispide », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Antoine François Prévost, Manuel lexique, ou Dictionnaire portatif des mots françois dont la signification n’est pas familière à tout le monde, Didot, Paris, 1750.