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gallicolombe

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(XXème siècle) Dérivé de colombe, avec le préfixe galli-; littéralement, "colombe-coq". Ce nom a été donné en raison des mœurs terrestres et de la silhouette générale des gallicolombes, avec leurs pattes plus longues et plus puissantes pour l'adaptation à la vie au sol. Les genres auxquels ce nom normalisé s'applique (i.e. Gallicolumba et Alopecoenas), constitueraient, avec les otidiphaps et les gouras, un "type" de columbidé proprement gallinacé par radiation adaptative convergente. D'ailleurs, on considère, d'après des arguments moléculaires, que les gallicolombes pourraient former, avec les otidiphabinés (sous-famille de columbidés constituée par le genre monospécifique Otidiphaps, les otidiphaps) et les gourinés (sous-famille constituée par le seul genre Goura, les gouras), une clade de columbidés ayant développé des caractéristiques de galliformes par radiation adaptative due à l'environnement insulaire restreint à quelques îles seulement d'un archipel (e.g. les espèces de Gallicolumba aux Philippines)[1] (i.e. recours au vol pour la fuite principalement, comportement et même plumage et coloration de gallinacés — cf. ressemblance étonnante de l'otidiphaps noble à certains faisans).
Singulier Pluriel
gallicolombe gallicolombes
\ga.li.kɔ.lɔ̃b\
La gallicolombe poignardée (Gallicolumba luzonica) est l'espèce archétypique parmi les 17 espèces de gallicolombes encore existantes , avec sa tache pectorale foncée en plein centre du thorax, et un effet de dégradé imitant à s'y méprendre une blessure qui est... imaginaire.
La gallicolombe de Bartlett (Gallicolumba crinigera) se différencie bien de la gallicolombe poignardée (Gallicolumba luzonica) par la coloration chamois de l'abdomen et des sous-caudales, et par l'effet de dégradé du rouge pectoral moins prononcé.
Une gallicolombe pampusane (Alopecoenas xanthonurus) mâle montre un plumage assez unique au sein du groupe des gallicolombes.
Comme plusieurs autres espèces de gallicolombes, la gallicolombe érythroptère (Alopecoenas erythropterus) est gravement menacée d'extinction, et on ne comptait plus récemment que 100-150 individus survivant encore sur quatre îles de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française, où elle est endémique.

gallicolombe \ɡa.li.kɔ.lɔ̃b\ féminin

  1. (Ornithologie) Nom normalisé de deux genres de columbidés, Gallicolumba et Alopecoenas, renfermant chacun une dizaine d'espèces caractérisées par la présence, au milieu de la poitrine, d'une tache de couleur rouge rubis ou grenat à jaune verdâtre selon les espèces (du genre Gallicolumba, autrement connues sous le nom de "colombes poignardées" dû à l'évocation d'une blessure sanguinolente par la tache pectorale), ou par une gorge blanche ou gris ardoisé contrastant avec l'abdomen, les ailes et le dos plus foncés (genre Alopecoenas), par des mœurs essentiellement terrestres et une silhouette de gallinacé, ainsi que par un endémisme extrême les limitant à quelques îles d'Australasie, et particulièrement à certaines îles seulement des Philippines (Gallicolumba), ce qui a déjà favorisé l'extinction de quelques espèces de gallicolombes, et en a poussé d'autres à son seuil encore récemment.
  1. En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

L’ordre de la liste des hyponymes suit l’ordre phylogénétique des espèces :

Références

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  • Columbidés (Oiseaux.net)[2]
  1. Jønsson, Irestedt, Bowie, Christidis & Fjeldså (2011). Systematics and biogeography of Indo-Pacific ground-doves
  2. http://www.oiseaux.net/oiseaux/columbides.html