forfaire
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]forfaire \fɔʁ.fɛʁ\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)
- (Vieilli) Rendre confiscable.
- (Justice) Agir contre le devoir. Commettre une faute grave dans l’exercice de fonctions publiques.
Si un juge vient à forfaire. Il a forfait à l’honneur.
Si M. Leuwen a un peu de cette présomption si naturelle à son âge, et que je croyais lire dans ses façons quand je le voyais passer sous ma fenêtre, j’ai forfait à jamais, j’ai détruit par un seul instant d’oubli la pureté de la pensée qu’il put avoir de moi.
— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)La vraie marque d'une vocation est l'impossibilité d'y forfaire, c'est-à-dire de réussir à autre chose que ce pour quoi l'on a été créé. L'homme qui a une vocation sacrifie tout involontairement à sa maîtresse œuvre.
— (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 52)
Dérivés
[modifier le wikicode]- forfaire à son honneur (pour une femme : se laisser séduire ; pour un homme : manquer gravement à ses devoirs)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « forfaire [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « forfaire [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « forfaire [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « forfaire [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (forfaire), mais l’article a pu être modifié depuis.
Verbe
[modifier le wikicode]forfaire
- Variante de forsfar.
Références
[modifier le wikicode]- François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage