(1880)[1][2] Emprunt[3] de l’allemand Emmenthaler[1][2][3]. Ce dernier vient de la vallée, Thal en allemand, de l’Emme[1][2][3], une rivière de Suisse[3]. Cette région s’appelait autrefois Emmenthal d’où la première orthographe du mot : emmenthal. C’est sa forme actuelle d’après la réforme orthographique allemande de 1901, Emmental, qui a donné l’orthographe sans h.
Le fromage comtois par excellence est le gruyère, plus exactement le gruyère proprement dit, ou Comté, et l’Emmenthal. Les fromages autres que le gruyère (abstraction faite de la crème de gruyère) ne représentent que 8% de la production fromagère du Doubs, 5% de celle du Jura ; on arrive à 15% en Haute-Saône.— (Michel Chevalier, Tableau industriel de la Franche-Comté, 1960-1961, Presses Univ. Franche-Comté, 1 janvier 1961, page 75)
Elle empilait les cageots vides sur le trottoir à l’intention de éboueurs. Puis elle prenait sa garde derrière l’étalage, le buste émergeant d’entre deux roues d’emmenthal.— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 30)
Le premier emmenthal d’une fabrication quotidienne contient jusqu’à 2,9 mg de cuivre par 100 g de pâte. Les fromages ultérieurs n’en présentent que 0,5 à 0,8 mg. À titre de comparaison un emmenthal fabriqué en cuve d’acier inoxydable contient en moyenne 0,16 mg de l’oligo-élément.— (Le lait et les produits laitiers dans la nutrition humaine, Food & Agriculture Organisation, 1995, page 194)
Les noms de fromages et de vins issus d’un nom de lieu (ville, région) sont des noms communs. Ils s’écrivent sans capitale et s’accordent en nombre selon la règle commune. Cependant, on les rencontre aussi avec une majuscule comme le nom propre du lieu d’où ils proviennent. Le nom de l’appellation (en référence aux labels AOC, AOP…) prend également une majuscule.