coquebin
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Dérivé de coq avec une terminaison -ebin d’origine incertaine, ou alors d’une onomatopée du type « cocobé » imitant le cri de la poule.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
coquebin | coquebins |
\kɔ.kə.bɛ̃\ |
coquebin \kɔ.kə.bɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : coquebine)
- (Littéraire) Jeune homme nigaud, innocent.
- Elle n’en revint que pour lui prodiguer diverses espèces de railleries, accompagnées tantôt du rire chevalin, tantôt du rire pouffant.
« Tu n’es pourtant plus de la première, première jeunesse… Tu n’es pas un coquebin… Ni un névropathe… Ni, Dieu merci, un mal bâti… » — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 141-142) Par comparaison, c’est moi qui avais l’air d’un coquebin.
— (Sidonie-Gabrielle Colette, Belles Saisons, Nudité ; Le Livre de poche [© Ernest Flammarion, 1955], Paris, 1975, page 98)Me suis-je trompé? Ce garçon est-il un simple coquebin qu’elle réduit au rôle platonique de sigisbée, ou bien veut-on me donner le change ?
— (André Theuriet, Le Mari de Jacqueline, chapitre VI, G. Charpentier et E. Fasquelle éditeurs, coll. Bibliothèque Charpentier, Paris, 1891, page 113)
- Elle n’en revint que pour lui prodiguer diverses espèces de railleries, accompagnées tantôt du rire chevalin, tantôt du rire pouffant.
Traductions
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | coquebin \kɔ.kə.bɛ̃\ |
coquebins \kɔ.kə.bɛ̃\ |
Féminin | coquebine \kɔ.kə.bin\ |
coquebines \kɔ.kə.bin\ |
coquebin \kɔ.kə.bɛ̃\
- (Littéraire) Qui donne une impression générale d’inexpérience et de nigauderie.
Aussi le catholicisme s’était-il empressé d’écarter de ses feuilles l’un de ses partisans, un pamphlétaire enragé, qui écrivait une langue tout à la fois exaspérée et précieuse, coquebine et farouche, Léon Bloy ?
— (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)Il regardait, de ses yeux ronds comme des billes, ce tableau voluptueux qui secouait d’un long frisson concupiscent son corps de gamin à peine émancipé. Près de lui, dans une tenue à peu près équivalente, mais d’une allure moins coquebine, son camarade, son compagnon élu de la grande débauche, portant sur chaque manche le double galon de laine de caporal.
— (Maurice Lefèvre, « Un bal d’il y a cent ans », dans Le monde artiste illustré du 21 septembre 1912, page 598)
Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- « coquebin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage