contre-mander
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]contre-mander \kɔ̃.tʁə.mɑ̃.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Avertir quelqu’un de ne pas exécuter l’ordre qu’on a donné, de ne pas se rendre à l’invitation qu’on a faite.
On m’avait, de longne main, fait accepter une partie de gueule avec M. Grimod de la Reypière, ce que je n’avais pu refuser comme membre de son jury dégustateur ; arrivé chez ce roi des gourmands, à quatre heures sonnantes, conformément aux statuts, je le trouvai jouant la fureur d’avoir été forcé de contre-mander ses convives, et étonné de me voir arriver, venant de m’envoyer un émissaire à mon bureau pour me déconvier.
— (Mémoires historiques de M. le Cher de Fonvielle, 1824, page 126)Je le fis souvenir qu’il avoit oublié de le contre-mander ; il le fit sur-le-champ en le mandant pour le lendemain après dîner.
— (Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoires sur le siècle de Louis XIV et la Régence, volume 10, 1858, page 361)
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « contre-mander [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « contre-mander [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (contre-mander), mais l’article a pu être modifié depuis.