carbonariste

Français

De l’italien carbonari, pluriel de carbonaro (« charbonnier »).

carbonariste \kaʁ.bɔ.na.ʁist\ masculin et féminin identiques

(Histoire) Qui concerne les carbonari, partisans des luttes de libération de l’Italie au XIX^e siècle.
- De toutes parts, les carbonari accoururent : soldats et gardes nationaux patriotes marchèrent ensemble sur Avellino, chef-lieu de la province [du même nom]. Le lieutenant-colonel Lorenzo de Conciliis qui commandait la garnison de cette ville [Nole] fit cause commune avec l’insurrection.
  Le roi envoya immédiatement au-devant des insurgés un corps d’armée commandé par le général Campana ; mais à l’exemple des troupes espagnoles envoyées contre les révoltés de l’île de Léon, elles se joignirent à ceux qu’elles avaient mission de combattre. Ferdinand I^er se décida alors à confier le commandement au général Guillaume Pépé, c’est-à-dire qu’il livrait lui-même sa cause au véritable chef et organisateur du mouvement carbonariste. Il faut dire, d’ailleurs, que le roi et ses partisans n’avaient pas la liberté du choix. Nugent lui-même, dans un conseil de guerre, déclara que Pépé était le seul homme qui pût exercer quelque influence sur les révoltés et empêcher qu’ils se livrassent à des excès. — (Élie Sorin, Histoire de l’Italie depuis 1815 : jusqu’à la mort de Victor-Emmanuel, Félix-Alcan, Éditeur, Paris, 1888, page 37)