bordj
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (XIXe siècle) De l’arabe algérien برج, burdj (« tour, fortin »), du latin burgus (« fortin, bourg ») ou du persan برج, borj (« tour »).
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
bordj | bordjs |
\bɔʁdʒ\ |
bordj \bɔʁdʒ\ masculin
- (Architecture) Maison solidement construite.
Arrivés à El Djem, pas d'auberge ; un affreux bordj en tenait lieu. Que faire ? La diligence repartait.
— (André Gides, l'immoraliste)
- (Militaire) Fortin ; place forte et isolée à usages divers (résidence d’un administrateur de commune mixte, etc.)
Quatre heures du matin. — Bientôt, l’aurore va mettre sur le hamada son incendie rose. Autour de moi le bordj sommeille. Par la porte de sa chambre entr’ouverte, j’entends la respiration calme, si calme, d’André de Saint-Avit.
— (Pierre Benoit, L’Atlantide, Albin Michel, 1920, p. 9-14)
Quasi-synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Céret (France) : écouter « bordj [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « bordj [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- bordj sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- « bordj », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage
- Larousse du XXe siècle, 1928-1933
- « bordj », Larousse.fr, Éditions Larousse
- « bordj », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage