amanite printanière
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1783)[1] Composé d’amanite, attesté en 1611[2][3][4], du grec ancien ἀμανίτης, amanítês (« sorte de champignon »)[2][3], ou ἀμανῖται, amanîtai[4], probablement d’un nom de lieu[4], peut être d’Ἀμανός, Amanós (« monts Amanos »[4]), aujourd’hui les monts Nur, et de l’adjectif printanière, féminin de printanier, attesté en 1503[3], de l’ancien français printans (« printemps »)[5], du latin primum tempus (« premier temps, première saison »)[3] lui-même composé de primum, de primus[6] et tempus ; avec le suffixe -ier[5].
Locution nominale
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
amanite printanière | amanites printanières |
\a.ma.nit pʁɛ̃.ta.njɛʁ\ |
amanite printanière \a.ma.nit pʁɛ̃.ta.njɛʁ\ féminin
- (Mycologie) Espèce de champignon vénéneux au chapeau hémisphérique légèrement visqueux, blanc ou à peine teinté d’ochracé au centre, à lamelles, à volve blanche, mince et membraneuse, à anneau et au pied blanc assez long et grêle, renflé à la base en bulbe ovoïde.
L’amanite printanière (nom scientifique : Amanita verna) fait partie du redoutable trio d’amanites mortelles, avec l’amanite phalloïde et l’amanite vireuse.
— (Philippe de Mélambès, Cueillette et recettes de champignons, 26 août 2009)Quelques espèces sont même mortelles, comme l’amanite phalloïde, l’amanite printanière et l’amanite vireuse.
— (Dictionnaire junior Auzou, 23 avril 2015)
Notes
[modifier le wikicode]- Peut être utilisé avec une majuscule (Amanite printanière) pour mettre en avant le fait qu’on donne un caractère générique au mot.
- Il va de soi qu’un simple article de dictionnaire n’est pas suffisant pour déterminer l’espèce d’un champignon et prendre le risque de le consommer.
Synonymes
[modifier le wikicode]- agaric bulbeux printanier[7]
- oronge ciguë blanche (orthographe traditionnelle), oronge cigüe blanche (orthographe rectifiée de 1990)[8]
- oronge printanière[7]
Hyperonymes
[modifier le wikicode]- (simplifié)
- champignons (Fungi)
- basidiomycètes
- amanitacées (Amanitaceae)
- basidiomycètes
Traductions
[modifier le wikicode]Champignon vénéneux blanc
- Conventions internationales : Amanita verna (wikispecies)
- Allemand : Frühlings-Knollenblätterpilz (de) masculin, Frühlingsknollenblätterpilz (de) masculin, Weißer Knollenblätterpilz (de) masculin
- Anglais : fool’s mushroom (en), destroying angel (en), mushroom fool (en), spring destroying angel amanita (en)
- Basque : hiltzaile goiztiar (eu)
- Catalan : cogomassa (ca) féminin, farinera vernal (ca)
- Croate : bijela pupavka (hr)
- Espagnol : amanita de primavera (es) féminin, cicuta blanca (es), cogomasa (es)
- Hongrois : fehér galóca (hu)
- Italien : tignosa di primavera (it) féminin
- Japonais : シロタマゴテングタケ (ja) shirotamagotengutake
- Kachoube : zymkòwi mùchôrz (csb)
- Lituanien : baltoji musmirė (lt)
- Macédonien : бела пупавка (mk) bela pupavka
- Néerlandais : vroege knolamaniet (nl), voorjaarsamaniet (nl)
- Polonais : muchomor wiosenny (pl)
- Serbe : бела пупавка (sr) bela pupavka
- Tchèque : muchomůrka jarní (cs)
Prononciation
[modifier le wikicode]- Lyon (France) : écouter « amanite printanière [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « amanite printanière [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- amanite printanière sur l’encyclopédie Wikipédia
- Amanita verna sur Wikispecies
- Amanita verna sur Commons
Références
[modifier le wikicode]Sources
[modifier le wikicode]- ↑ La recherche sur Google Books indique l’Encyclopédie Méthodique comme première attestation du mot.
- ↑ a et b « amanite », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ a b c et d Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Éditions Larousse, 2007
- ↑ a b c et d Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1992 (6e édition, 2022)
- ↑ a et b « printanier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
- ↑ a et b L’atlas des champignons, sur www.atlas-des-champignons.com
- ↑ André Maublanc, Georges Viennot-Bourgin, Les champignons de France, 1959, page 4
Bibliographie
[modifier le wikicode]André Maublanc, Georges Viennot-Bourgin, Les champignons de France, 1959, page 4