uer- (à prononcer « ouèr » et qui signifie « grand »), du proto-celte *uer (« sur, dessus ») [3], lié au germanique über, du proto-indo-européen *upo (« sur, dessus ») [3] ; ainsi que de
cingeto- (« guerrier, brave »)[1], peut-être lié au proto-germanic *ginxti-z (« aller, marcher ») [4], du proto-indo-européen *g'hengh- (« marcher ») [5]; et de
-rix (« roi »), du proto-germanique *rika-z, *rikēn (« chef »), du proto-indo-européen *reg'-, *rēg'-s (« chef, roi ») [6].
Si le célèbre chef arverne est le premier à avoir porté le nom, la version gauloise serait apparue vers l'an -80, époque approximative de sa naissance [1].
Nom d’origine gauloise, rendu célèbre par le chef des Arvernes, fédérateur des peuples gaulois contre Jules César à la fin de la guerre des Gaules.
De son côté, Vercingétorix campait sur une montagne près de la ville, ayant autour de lui, séparément, mais à de faibles distances, les troupes de chaque cité— (Jules César, La Guerre des Gaules, Livre VII, chapitre 36)
C’est là que le chef des Arvernes, Vercingétorix, aurait infligé une fameuse dérouillée à Jules César.— (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
D’autres, dans le Maroc central, reconnaissaient déjà l’autorité de chefs permanents tels que Moha ou Hammou, caïd de la grande confédération des Zayân, le Vercingétorix berbère.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 43)
Un menhir a été installé face au 133, rue Vercingétorix à Paris dans le 14e arrondissement.
Les anciens immeubles ont été détruits dans les années 1970 pour accompagner la construction d'une autoroute urbaine, la radiale Vercingétorix, qui a finalement été abandonnée et remplacée en partie par des jardins et de nouveaux immeubles.— (Paris Balades, 14e Arrondissement)
[7] J.B. Colbert de Beaulieu, G. Lefevre, Les monnaies de Vercingétorix, Gallia, 21, 1963, et Catalogue Vercingétorix Alésia, RMN, 1994 (pages 206-207), tel que lu dans Portrait de Vercingétorix sur Wikipédia.