Mediolanum
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du gaulois mediolanon, langue dans laquelle l’aphérèse du /p/ dans le phonème /pl/ est courante → voir lancea et Litana ; le mot correspond[1] au latin medio planum, « au milieu de la plaine [du Pô] ».
Nom propre
[modifier le wikicode]Cas | Singulier |
---|---|
Nominatif | Mediolanum |
Vocatif | Mediolanum |
Accusatif | Mediolanum |
Génitif | Mediolanī |
Datif | Mediolanō |
Ablatif | Mediolanō |
Locatif | Mediolanī |
Mediolanum \Prononciation ?\ neutre
- Ville de Gaule cisalpine, en Padanie, actuelle Milan.
- Ville des Eburovīces en Gaule lyonnaise, actuelle Évreux.
Post has Belgica prima Mediomatricos praetendit et Treviros domicilium principum clarum. huic adnexa secunda est Belgica, qua Ambiani sunt urbs inter alias eminens et Catelauni et Remi. Apud Sequanos Bisontios videmus et Rauracos aliis potiores oppidis multis. Lugdunensem primam Lugdunum ornat et Cabillona et Senones et Biturigae et moenium Augustuduni magnitudo vetusta. Secundam enim Lugdunensem Rotomagi et Turini Mediolanum ostendunt et Tricasini.
— (Ammianus Marcellinus, Res Gestae Libri, IVe)- Vient ensuite la première Belgique, qui s’enorgueillit de Metz et de Trèves, illustres résidences de souverains ; la seconde Belgique, limitrophe de la première, où se trouvent Amiens, ville du premier ordre, Chalons (sur Marne) et Reims. Au pays des Séquanais on compte Besançon et Rauraque, qui le cèdent à peu d’autres villes. Lyon, Châlons (sur Saône), Sens, Bourges et enfin Autun, par la splendeur séculaire de leurs murs, font l’ornement de la première Lyonnaise. La seconde étale avec orgueil Rouen ; Tours, Mediolanum et les Tricasses.
Références
[modifier le wikicode]- « Mediolanum », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
- ↑ Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage