Lévantine
Apparence
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Nom propre
[modifier le wikicode]Invariable |
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Lévantine \le.vɑ̃.tin\ |
Lévantine \le.vɑ̃.tin\ féminin
- (Toponyme) Variante de Léventine.
- Les Malheurs de la Lévantine
La vallée de Livinen, ou la Lévantine (Livinenthal en allemand), a environ dix lieues de long : sa largeur est peu considérable, et en plusieurs endroits elle n’a que l’espace nécessaire au cours du Tésin qui la traverse. Patrie des anciens Lépontiens, importante par son passage de Suisse en Italie, hérissée de tours antiques pour garder ses défilés, elle a passé, depuis 1441, des ducs de Milan au canton d’Uri, dont elle est séparée par la chaîne du St. Gothard. Cette vallée, plus pittoresque que fertile, se partage en haute et basse Lévantine […] exempts d’impôts onéreux, et gouvernés paternellement, les Lévantins suppléaient par le travail et la frugalité à l’ingratitude et à l’âpreté de leur sol natal. — (Le Conservateur suisse, ou Recueil complet des étrennes helvétiennes (édition augmentée), tome V, Louis Knab, libraire, Lausanne, 1814) Nous avons vu que les cantons d’Uri et d’Underwald possédaient en Italie la Lévantine ou Livine, et le val d’Ossola. Ils acquirent encore, en 1419, des barons de Sax, le territoire qui s’étend du lac Majeur à la Lévantine, y compris Bellinzone. Philippe Marie Visconti, duc de Milan, y avait des prétentions, et il en résulta une contestation que les Suisses proposèrent de soumettre à Sigismond, leur suzerain commun. Philippe n’y consentit pas, et attendit une occasion favorable à ses desseins. Dix-huit mois après, ses troupes, secondées par les principaux bourgeois qu’il avait gagnés, le rendirent maître de la ville et de la citadelle de Bellinzone, et bientôt après du pays d’Ossola et de la Lévantine.
— (Luois Veillard, Histoire de la Suisse jusqu’à la fin de 1838, Jullien et fils, Libraires, Genève, 1846)- Depuis les sommités neigeuses du Saint-Gothard s’étend, vers le midi, dans une longueur de onze lieues, sur les deux rives du Tessin, une fertile et riante vallée, la Lévantine. En 1477 et 1480 le chapitre des chanoines de Milan et le duc Philippe Sforza en cédèrent à perpétuité au canton d’Uri la propriété avec tous les droits ecclésiastiques et temporels qu’ils y possédaient.
Pendant deux cent trente ans rien ne troubla l’harmonie entre les maîtres et les sujets. Dans la dernière guerre de religion encore, en 1712, les Lévantinois avaient marché sous les bannières d’Uri contre les bannières protestantes de Zurich et de Berne. — (Charles Monnard, Tableaux d’histoire de la Suisse au dix-huitième siècle, 1715–1803 : Révolte dans la Lévantine, 1755, Librairie de Ch. Meyrueis et Cie, Paris, 1854)
- Les Malheurs de la Lévantine
Gentilés et adjectifs correspondants
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Allemand : Livinenthal (de), Leventina (de)
- Anglais : Leventina (en)
- Catalan : Leventina (ca)
- Hébreu : לבנטינה (he)
- Italien : Leventina (it)
- Latin : Lebentina (la)
- Lombard : Leventina (lmo)
- Néerlandais : Leventina (nl)
- Romanche : Leventina (rm)
- Russe : Левентина (ru)
- Suédois : Leventina (sv)
- Vénitien : Leventina (vec)
- Waray (Philippines) : Leventina (*)
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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Lévantine | Lévantines |
\le.vɑ̃.tin\ |
Lévantine \le.vɑ̃.tin\ féminin (pour un homme, on dit : Lévantin)
- (Géographie) (Histoire) Habitante de la Léventine.