Discussion:français
Ajouter un sujetIL FAUT COMPRENDRE: NON PAS " IL PARLE FRANCAIS COMME UN BASQUE ESPAGNOL"
MAIS : IL PARLE FRANCAIS COMME UN BASQUE L'ESPAGNOL!(comme un Basque parle l'Espagnol) LE BASQUE ET L'ESPAGNOL N'AYANT RIEN A VOIR.
- Vous faîtes allusion à l’article parler français comme une vache espagnole, j’y ai rajouté la citation étymologique dont vous parlez. Merci pour la remarque. Stéphane8888 (discuter) 1 mai 2007 à 09:18 (UTC)
- c'est une blague cette histoire dautologique non??? lol.
Ordre des définitions
[modifier le wikicode]Bonjour,
qu'est-ce qui justifie la différence de traitement entre cet article et anglais, où le nom désignant la langue est défini avant l'adjectif ? (je ne sais pas ce qui vaut le mieux). --Fsojic (discussion) 12 novembre 2012 à 00:17 (UTC)
- Rien, et je préfère personnellement mettre le nom avant l’adjectif, car le nom est un noyau de syntagme alors que l’adjectif est périphérique et vient modifier un nom. Il est très tard pour te répondre, mais je passais par hasard et ta remarque est pertinente, donc merci d’avoir pris le temps de l’écrire Noé/Eölen 10 décembre 2015 à 16:06 (UTC)
Parler français
[modifier le wikicode]La structure parler français ne fait pas de français un adverbe qui renvoi à la langue française. Le verbe parler est un verbe transitif pour lequel il y a un rôle sémantique d’agent (celui qui parle) en fonction de sujet mais pas de rôle sémantique de patient (on ne parle pas quelqu’un) en fonction objet. Il peut cependant y avoir un rôle sémantique de destinataire (on parle à quelqu’un) comme objet facultatif ainsi qu’un rôle sémantique de médian (on parle grâce à quelque chose) comme objet facultatif. Un adverbe est un modificateur sémantique du verbe qui n’ajoute pas d’argument au procès mais précise, par exemple la manière (je parle clairement). L’hypothèse que nous faisons est que français reste un nom et qu’il est l’objet grammatical du verbe parler.
L’expression du rôle sémantique de médian au niveau grammatical passe par sa position après le verbe, comme pour un patient. Il n’est pas marqué morphologiquement par une préposition mais il est possible d’en ajouter une :
- Je parle en français.
- Je parle le français.
On pourrait rapprocher cet élément de ce que l’on appelle en grammaire traditionnelle française un complément d’objet direct (COD). Ce n’est cependant pas la définition prototypique du COD qui encode plutôt un patient. Historiquement, on pourrait plutôt penser qu’il s’agisse d’une structure avec une préposition qui a disparu au fil du temps, et donc rapprocher cette structure de parler à quelqu’un en considérant que la préposition peut être éludée. En linguistique général, on en restera à considérer qu’il s’agit d’un argument non obligatoire et non marqué du verbe. Dans la phrase « je parle français » on peut donc tout à fait retrouver une structure standard en français Sujet-Verbe-Objet, dans laquelle l’objet a un rôle sémantique de médian.
L’autre possibilité d’analyse est de considérer que parler reste intransitif et qu’il est modifié par un adverbe. Pour déterminer si français est un adverbe ou un nom, on peut essayer d’effectuer des tests de jugement de grammaticalité. On notera lorsque la phrase nous semble grammaticale, lorsqu’elle nous semble agrammatical. Ces jugements sont ceux d’un locuteur natif mais peuvent être rediscutés par d’autres locuteurs présentant un profil sociolinguistique différent.
- Adverbe : possibilité d’ajouter un modificateur d’intensité :
- Adverbe : reformulation pour préciser qu’il s’agit de manière :
- Nom : focalisation avec ce qu’il…c’est :
- Nom : tournure passive (possible uniquement si parler est un verbe transitif)
Ces quelques tests montrent que français correspond à la classe de mot des noms et non à celle des adverbes. Il n’y a donc pas de changement de classe de mot pour ce terme dans la phrase parler français et son utilisation comme objet dans la phrase je parle français est donc confirmée. Cette analyse pourrait être affinée à l’aide d’autres tests ou contredite par d’autres arguments tirés de corpus. N’hésitez pas à vous exprimer sur le sujet Noé 30 mars 2016 à 15:06 (UTC)
- Oui, je suis tout à fait d’accord. Ne vaudrait-il pas mieux créer parler français ? — TAKASUGI Shinji (d) 31 mars 2016 à 14:31 (UTC)
- Justement non, je ne pense pas que ce soit un mot particulier. C’est une structure particulière liée au verbe parler mais elle est réutilisable avec n’importe quel nom de langue. @Lyokoï et @Diligent : qu’en pensez-vous, puisque vous avez déjà eut cette discussion à propos de bréhaigne ? Noé 5 avril 2016 à 11:03 (UTC)
- Je parle de parler français dans le sens de « parler clairement ». — TAKASUGI Shinji (d) 6 avril 2016 à 06:45 (UTC)
- Contre la création de parler français (inutile).
- Je ne suis pas d’accord : avec le long laïus grammatical de Noé, l'usage adverbial est dans TLFi. @Noé : si tu veux, on peut continuer la discussion pour approfondir. --Diligent (discussion) 5 avril 2016 à 15:44 (UTC)
- L’usage adverbial mentionné dans le TLFi est uniquement pour le sens parler clairement et non pour le sens parler la langue française. Si tu as d’autres arguments, je suis tout prêt à les lire Noé 5 avril 2016 à 15:56 (UTC)
- Je rejoins Noé (d · c · b) dans cette analyse, qui remet aussi en cause la forme de l’article bréhaigne actuel. L’usage adverbial n’est valable que lorsque le mot a sens d’adverbe (clairement, de manière compréhensible ici). Je me pose aussi la question de savoir s'il n’est pas possible de mettre en place un outil linguistique robuste, à l’instar de ce que vient de faire Noé, dans une annexe du style Aide:Quelle classe grammaticale pour mon mot ? avec une batterie de tests permettant de bien séparer ce genre d’usage. Dûment sourcée, elle nous éviterait des débats sans issues, je pense. --— Lyokoï (Parlons ) 6 avril 2016 à 12:48 (UTC)
- Et moi je rejoins Diligent dans le sens où c'est "parler clairement le français" (peut-être par ellipse) ou "parler en bon français". Par ailleurs, je précise au cas où que l'on ne dit jamais "il parle français" pour de l'anglais, même transparent. JackPotte ($♠) 6 avril 2016 à 14:08 (UTC)
- Je rejoins Noé (d · c · b) dans cette analyse, qui remet aussi en cause la forme de l’article bréhaigne actuel. L’usage adverbial n’est valable que lorsque le mot a sens d’adverbe (clairement, de manière compréhensible ici). Je me pose aussi la question de savoir s'il n’est pas possible de mettre en place un outil linguistique robuste, à l’instar de ce que vient de faire Noé, dans une annexe du style Aide:Quelle classe grammaticale pour mon mot ? avec une batterie de tests permettant de bien séparer ce genre d’usage. Dûment sourcée, elle nous éviterait des débats sans issues, je pense. --— Lyokoï (Parlons ) 6 avril 2016 à 12:48 (UTC)
- L’usage adverbial mentionné dans le TLFi est uniquement pour le sens parler clairement et non pour le sens parler la langue française. Si tu as d’autres arguments, je suis tout prêt à les lire Noé 5 avril 2016 à 15:56 (UTC)
- Justement non, je ne pense pas que ce soit un mot particulier. C’est une structure particulière liée au verbe parler mais elle est réutilisable avec n’importe quel nom de langue. @Lyokoï et @Diligent : qu’en pensez-vous, puisque vous avez déjà eut cette discussion à propos de bréhaigne ? Noé 5 avril 2016 à 11:03 (UTC)