viens-t’en
Apparence
Forme de locution verbale
[modifier le wikicode]Voir la conjugaison du verbe s’en venir |
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viens-t’en \vjɛ̃.tɑ̃\
- (Québec) Deuxième personne du singulier de l’impératif de s’en venir. Note : Appartient surtout à la langue orale.
« Personne ne te dit bonjour, pauvre petite Ilsée. Embrasse-moi, tiens. Nous irons nous promener aujourd’hui, Ilsée. Mon amoureux viendra nous chercher. Viens-t’en. »
— (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)Viens-t’en icitte, toé!
— (Michel Rabagliati, Paul à la pêche, éditions la Pastèque, Montréal, 2006, page 73)« Il filait tellement pas, quand il arrivait, je lui faisais ramasser du fumier. La voisine n’était pas capable de faire son train. Je lui disais : viens-t’en, on va l’aider ! »
— (Le Devoir, 11 mai 2018)
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]- viens t’en
- « Ça ne sera pas une séance de mamours la course, un moment donné, il faut savoir ce que chacun propose. Moi, je dis à Pierre Karl viens t’en! Viens t’en parce que j’ai le goût de débattre avec toi! » — (Le Journal de Montréal, 20 novembre 2014)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]→ voir s'en venir et venir
Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Canada (Shawinigan) : écouter « viens-t’en [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « viens-t’en [Prononciation ?] »