vantance

Français

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(XIII^e siècle) Et je puis bien faire voire vantance Que je fais plus pour Dieu que nus amans. — (Romancero, page 95)
(XIV^e siècle) Une vertu moienne est opposée à vantance ou vanterie. — (Oresme, Éthique 133)
(XV^e siècle) Seigneurs, tost vous voy repentir De faire ce que disiez ; Vos vantances devisiez, Et maintenant voulez tuit fuire. — (la Passion N. S. J.-C)
(XVI^e siècle) La vantance qui semble tousjours estre attachée aux propres tesmoignages. — (Montaigne, II, 60)

Singulier	Pluriel
vantance	vantances
\vɑ̃.tɑ̃s\

vantance \vɑ̃.tɑ̃s\ féminin

(Archaïsme) Action de vanter.
- C'est une sorte de vantance d'amitié, que de la vouloir exalter par la jalousie. — (François de Sales, Introduction à la vie dévote, III, 38)
- Ces vantances affaiblissent et font mettre en doute les vrais périls. — (Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, éd. Bruxelles, tome V, Journée militaire du 28 juillet (vers la fin de la section))

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (vantance)

Dérivé de vanter, avec le suffixe -ance.

vantance *\Prononciation ?\ féminin

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage