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tirelirer

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Attesté en 1585)[1] De l’ancien français tirelirer → voir tirelire pour le sens.

tirelirer \tiʁ(ə).li.ʁe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire entendre son chant, en parlant de l’alouette (et d’autres oiseaux).
    • La gentile Alouëte avec ſon tire-lire
      Tire l’ire à liré, & tirelirant, tire
      Vers la vouſte du Ciel⋅puis ſon vol vers ce lieu
      Vire, & deſire dire, adieu Dieu, Dieu, adieu
      Le peint Chardonneret, le Pinçon, la Linote
      Ia donnent aux frais vents leur plus mignarde note.
      — (Guillaume de Saluste du Bartas, Septmaine, ou Creation du monde, chez Hierosme de Marnef, et la veufve de Guillaume Cavellat, Paris, 1585, 1re semaine, 5e jour, page 487 → lire en ligne)
    • Alouette, qui vit de seize à dix-huit ans, babille-t-elle seulement ? Le latin confesse qu’elle mitile, de mitilare ; nos, dictionnaires reconnaissent qu’elle tirelire et griselle. Il y a une espèce d’Alouette qui turlute, onomatopée du nom de Turlut qu’on lui donne dans les provinces. On observe que la petite Alouette-Huppée répète à satiété un triple lu. Le Rouge-Gorge se permet de tirelirer; son petit cri d’alarme est ti-i, ti-i; quand il a suffisamment titié, alors il crie: Tirit, tiritit, tiritilit. Pareillement la Fauvette d’hiver ou Traîne-Buisson ajoute à tit, quatre fois répété, tiritit, tirititit d’une voix douce et tremblante. — (Variété du langage des animaux, paragraphe IV, dans Le Pays : journal des volontés de la France, 26 décembre 1884, Paris. → lire en ligne)
    • Au tintement des cloches sonnant les départs, qu’elle tirelire, l’alouette au doux gosier !
      Qu'il accourt ici, le matin clair, à travers les prairies d’herbe mouillée, portant dans ses mains l’épine de la faim et le fouet des désirs !
      — (Louis Delattre, Le Retour dans Le Coq rouge, no7 - novembre 1895 → lire en ligne)

Prononciation

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Références

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  1. — (Guillaume de Saluste du Bartas, Septmaine, ou Creation du monde, chez Hierosme de Marnef, et la veufve de Guillaume Cavellat, Paris, 1585, 1ère semaine, 5e jour, page 487)

Bibliographie

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