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surplis

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(XIIe siècle) Attesté en 1174-76 sous la forme surpliz et le sens de « vêtement de toile plissée que les prêtres portent sur la soutane » ou, un peu avant 1188 sorpeliz (« blouse ample de toile à très larges manches plissées, portée par les deux sexes »).
Emprunt au latin médiéval superpellicium signifiant « ce qui est sur la pelisse », composé de super- (« au-dessus de ») et du bas latin pellicius (« pelisse ») dont le préfixe a été francisé en sur-.
Servants d'autel revêtus du surplis.

surplis \syʁ.pli\ masculin invariable

  1. (Christianisme) Vêtement d’église fait de toile blanche plissée et qui se porte par-dessus la soutane ; aube raccourcie s’arrêtant à la hauteur des genoux.
    • Julien portait fort bien son surplis. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 166)
    • Plus d’une fois la buandière du Terrain, chargée de « laver le chapitre », avait observé, non sans effroi, des marques d’ongles et de doigts crispés dans le surplis de monsieur l’archidiacre de Josas. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
    • Faut-il vous rappeler maintenant que la liturgie assigne à tous les vêtements, à tous les ornements de l’Eglise, un sens différent, selon leur usage et selon leur forme ?
      C’est ainsi, par exemple, que le surplis et l’aube signalent l’innocence ; […]
      — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Arrivé dans ce local, M. le curé se dépouilla de son surplis, qu’il accrocha dans une armoire ad hoc déjà encombrée de vêtements sacerdotaux et dont il referma la porte sur moi. — (Beausapin, « Les Aventures d’une punaise : racontées par elle-même », dans La Gaudriole, vol. 2, 1892, page 404)
    • Mais l’abstinence n’est pas continence (p. 349) et l’on enlumine les manuscrits (p. 291) si l’on ne veut pas les illuminer en franglais. Il est juste et équitable de traduire superpellicium par aube (p 288) puisque ce vêtement de chœur a pratiquement éliminé le surplis tridentin depuis Vatican II, […]. — (Jean Becquet, Compte rendu de : « Miramon (Charles de), Les donnés au Moyen Âge : Une forme de vie religieuse laïque (v. 1180-v. 1500); préf. de A. Boureau, Paris, Le Cerf, 1999, VI-486 p. »; dans la Revue Mabillon, tome 12, 2001, page 347)

Prononciation

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  • surplis sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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