silloniste
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) De sillonisme par substitution du suffixe -iste.
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
silloniste | sillonistes |
\si.jɔ.nist\ |
silloniste \si.jɔ.nist\ masculin et féminin identiques
- Qui concerne le sillonisme.
En 1910, Daniel Halévy découvrait, dans un village du Bourbonnais, des paysans sillonistes : un jeune vicaire avait su les convaincre, ils s’étaient abonnés à L’Éveil démocratique et formaient un petit groupe très convaincu.
— (PierreSorlin, “Un livre sur Marc Sangnier”, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 24, nº 2, 1969, p. 518)Le mouvement silloniste s’est répandu dans la France entière à travers des organes locaux, comme le Sillon de Toulouse et du Midi crée en 1903. Condamné par le Pape Pie X en 1910 en raison de son modernisme, il se reconstitua dans La jeune République en 1912, mouvement politique républicain, social et pacifiste, porté par Marc Sangnier.
— (Julia Schmitz, La théorie de l’institution du doyen Maurice Hauriou, Éditions L’Harmattan, 2013, p. 255)
Paronymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Allemand : sillonistisch (de)
- Anglais : Sillonist (en)
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
silloniste | sillonistes |
\si.jɔ.nist\ |
silloniste \si.jɔ.nist\ masculin et féminin identiques
- Partisan du sillonisme.
Les chefs du Sillon, en effet, allèguent qu’ils évoluent sur un terrain qui n’est pas celui de l’Église ; qu’ils ne poursuivent que les intérêts de l’ordre temporel et non de l’ordre spirituel ; que le silloniste est tout simplement un catholique voué à la cause des classes laborieuses, aux œuvres démocratiques, et puisant dans les pratiques de sa foi l’énergie de son dévouement ; que ni plus ni moins que les artisans, les laboureurs et les politiciens catholiques, il demeure soumis aux règles de la morale, communes à tous, sans relever, ni plus ni moins qu'eux, d’une façon spéciale, de l’autorité ecclésiastique.
— (Charles Maurras, La Politique religieuse, 1912, in La Démocratie religieuse, 1921, Nouvelles Éditions latines, 1978, p. 159)La guerre de 1914 était virtuellement déclenchée, lorsque Jaurès fut assassiné à Paris, rue du Croissant, par un ancien silloniste Villain, au moment où il venait de se dresser contre la mobilisation.
— (Pierre Bécat, “Charles Maurras et la république”, Défense de l’Occident, 1981)
Paronymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \si.jɔ.nist\ rime avec les mots qui finissent en \ist\.
- France (Lyon) : écouter « silloniste [Prononciation ?] »