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se casser la nénette

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Expression popularisée par l’écrivain Louis Ferdinand Céline dans les années 1940-1950. Origine incertaine : nénette, dans cette locution, serait une altération de trombinette, c’est-à-dire la tête ou un diminutif de comprenette.

Locution verbale

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se casser la nénette \sə ka.se la ne.nɛt\ (se conjugue → voir la conjugaison de se casser)

  1. (Populaire) Se casser la tête, réfléchir intensément.
    • — Que « dalle », répond l'autre, mais te casse pas la Nénette, on arrivera quand même. — (« Monsieur, Madame et Bébé dans notre rallye "cyclo" », in Ce soir, 19 juin 1939)
    • Quand c’est qu’un petit combinard, ça ne compte pas. Il n’a pas à se casser la nénette pour ce qui est de tenir les livres, mais dès qu’il devient une grosse légume, l’envie lui vient de savoir d’où vient le fric et où il va. — (Peter Cheyney, Cet homme est dangereux, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945, page 210)
    • Je me casse la nénette à répéter tout le temps à sa mère qu’il est pourri jusqu’aux os, ce salopard ! — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
    • Elle ne pouvait s'empêcher de penser que ce garçon n'avait rien à faire parmi eux et elle se cassait la nénette pour trouver le moyen de le prouver aux autres. — (Yaël Hassan, Un roman d'aventures (ou presque), Éditions Syros, 2017)
    • Ceux qui veulent bazarder leur vieille bagnole. Qui cherchent un appartement. Ou une femme. Qui ont perdu une roue de secours. Ou qui veulent apprendre l'anglais. C'est formidable ce que les gens se cassent la nénette, en ce bas monde. — (Jean Anglade, « L'année eugénique », dans Jean Anglade raconte, Presses de la Cité, 2018)

Prononciation

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