sautier
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Bas-latin saltarius, salterius, saltuarius « messier, celui qui garde les moissons », du bas-latin saltus, « fonds de terre », qui est une extension de sens du latin saltus, « forêt », qui donne la première définition « garde forestier » ou « garde champêtre ».
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
sautier | sautiers |
\so.tje\ |
sautier \so.tje\ masculin
- (Sous l’Ancien Régime) Garde forestier et garde champêtre (en particulier en Franche-Comté, en Italie du Nord, dans les Grisons, rarement en Suisse romande).
- (Sous l’Ancien Régime) Fonctionnaire de l’ordre judiciaire présidant certaines cours inférieures. Il correspond à Genève, au gros sautier, chef des guets et garde de la Maison de la Ville, ou à Berne, au Gros Weibel, qui « présidait la Justice inférieure au nom de l’advoyer avec douze assistans ».
- (Sous l’Ancien Régime) Huissier d’une cour de justice.
- (Sous l’Ancien Régime) Huissier d’un Conseil ou d’un corps constitué, chargé de convoquer, d’introduire, de veiller à la porte, de gérer les messages et de diverses fonctions de police.
- Huissier communal.
- Le sautier du Grand Conseil genevois actuel exerce les fonctions de secrétaire permanent et de directeur du service du Grand Conseil.
- Nom, dans le canton de Neuchâtel (Suisse) des huissiers du conseil d’État ou de ceux de la magistrature municipale de la ville de Neuchâtel.
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- L’essentiel a été tiré de William Pierrehumbert, Dictionnaire historique du parler neuchâtelois et suisse romand, Neuchâtel / Paris: ed. Victor Attinger, 1926, p. 550-551
- Voir aussi Charles Dufresne Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis, Paris : Firmin Didot, 1846, vol. VI, p. 44a-c
- Aimé-Jean Gaudy (dit Gaudy-Lefort), Promenades historiques dans le canton de Genève, Genève : Chez Joël Cherbuliez, 1849, p. 189-190
- François Bonivard, Advis et devis de l’ancienne et nouvelle police de Genève…, Genève: Impr. J.-G. FIck, 1865, p. 26-27
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire historique de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, 1892, vol. 7, p. 331b-c
- Jaakho Ahokas, Essai d’un glossaire genevois d’après les Registres du Conseil de la ville 1409-1536, Helsinki: Société Néophilologique, 1959, p. 275-276
- Walther v. Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch…, Basel : Zbinden Druck, 1964, 11 bd, p. 122a-b.
Forme de verbe
[modifier le wikicode]sautier \zoˈtiːɐ̯\
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de sautieren.
Prononciation
[modifier le wikicode]- Berlin : écouter « sautier [zoˈtiːɐ̯] »
Cette entrée est considérée comme une ébauche à compléter en ancien occitan. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien « modifier le wikicode »).
Étymologie
[modifier le wikicode]- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
[modifier le wikicode]sautier masculin
- (Religion) Psautier.
E valgra li mais us sautiers
— (Peire Rogier, Chantarai d’aquestz trobadors, (transcription de Michel Zink, Les Troubadours - une histoire poétique, 2013, p. 185-186))
En la gleisa o us candeliers
Tener ab gran candela arden.