sadducéen
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Siècle à préciser) Du latin Sadducaei et -en.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
sadducéen | sadducéens |
\sa.dy.se.ɛ̃\ |
sadducéen \sa.dy.se.ɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : sadducéenne)
- (Antiquité, Judaïsme) Membre d’un des quatre grands courants du judaïsme de l’ancienne Judée avec les pharisiens, les esséniens et les zélotes.
C’étaient des Sadducéens et des Pharisiens que la même ambition poussait à Machaerous, les premiers voulant obtenir la sacrificature, et les autres la conserver.
— (Gustave Flaubert, Trois contes, « Hérodias »)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | sadducéen \sa.dy.se.ɛ̃\ |
sadducéens \sa.dy.se.ɛ̃\ |
Féminin | sadducéenne \sa.dy.se.ɛn\ |
sadducéennes \sa.dy.se.ɛn\ |
sadducéen \sa.dy.se.ɛ̃\ masculin
- Relatif à ce courant religieux.
Ce sont là des illusions, Rébecca, reprit le templier, de vagues rêveries que rejettent même tes sages sadducéens.
— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)Jésus et les pharisiens, en réalité, s'entendaient bien, parce qu'ils aimaient et observaient la Loi, et leurs ennemis communs, après les Romains, étaient les collaborateurs sadducéens, prêtres arrogants et vendus, traîtres aussi bien à la nation qu'à la religions juives.
— (Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2014, p. 359)
Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : Sadducean (en)
- Croate : saducejski (hr)
- Latin : Sadducaeus (la)
Prononciation
[modifier le wikicode]- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « sadducéen [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- Sadducéens sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- « saduceen », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- « sadducéen », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Antiquité, Presses Universitaires de France, 2005, p. page 1905