ravelure
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) On trouve en Belgique[1] un verbe raveler, dans les sens de rafler, ratisser, mais aussi érafler, entailler.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
ravelure | ravelures |
\ʁa.vlyʁ\ |
ravelure \ʁɑ.vlyʁ\ féminin
- (Argot) (Péjoratif) Vieille femme[2].
C’est du nanan que de marner avec de la ravelure. Les vieilles peaux de cet acabit ont toujours des tuyaux à refiler à qui en demande.
— (Frédéric Dard (San-Antonio), Passez-moi la Joconde, Fleuve Noir, Paris, 1954)Néanmoins, cette demi-ravelure n’a rien perdu d’une assurance agressive ni de ses prétentions à séduire.
— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 190)Je découvre la tronche de méduse d’une vieille ravelure pas racontable, dont les longs cheveux déteints pendent jusqu’à terre.
— (Frédéric Dard (San-Antonio), Foiridon à Morbac City, Fleuve Noir, Paris, 1993)Aniela passe sa tête ensommeillée par la porte de la cuisine, Monsieur désire quelque chose ? Dégage, ravelure, dégage, vieille guenuche, […] !
— (Szczepan Twardoch, Morphine, traduit par Kamil Barbarski, Éditions Noir sur blanc, 2016)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
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Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- ↑ Dictionnaire étymologique de la langue wallonne, de Charles Grandgagnage, Bruxelles, 1880.
- ↑ Glossaire argotique de Touchez pas au grisbi, Gallimard, Paris, 1959.