quémandeur
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | quémandeur \ke.mɑ̃.dœʁ\
|
quémandeurs \ke.mɑ̃.dœʁ\ |
Féminin | quémandeuse \ke.mɑ̃.døz\ |
quémandeuses \ke.mɑ̃.døz\ |
quémandeur \ke.mɑ̃.dœʁ\
- Qui quémande, implorant.
Il les connaissait tous, il avait une mémoire assoiffée de visages et de noms, perpétuellement insatisfaite et quémandeuse.
— (Fred Vargas, Un peu plus loin sur la droite, 1996, chapitre 1)La lettre quémandeuse de l’ouvrière, pareille à tant d’autres qu’il recevait, l’avait atteint au plus profond, avait élargi une blessure.
— (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 166)Il est certainement très pauvre, mais je doute qu'il soit très malheureux. J'aime qu'il ne soit pas quémandeur.
— (André Gide, Carnets d’Égypte, 1939)
Traductions
[modifier le wikicode]- Espagnol : pidón (es)
- Italien : richiedente (it) masculin, postulante (it) masculin
- Tchèque : žádostivý (cs)
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
quémandeur | quémandeurs |
\ke.mɑ̃.dœʁ\ |
quémandeur \ke.mɑ̃.dœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : quémandeuse)
- Celui qui quémande.
Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s’entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées.
— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « quémandeur [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (quémandeur)
- Le Petit Robert Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, page 2060, 2001
- Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, page 826, 2011
- « quémandeur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage