porter en triomphe
Étymologie
[modifier le wikicode]Locution verbale
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porter en triomphe \Prononciation ?\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de porter)
- Soulever quelqu’un de terre, le porter sur les bras pour lui faire honneur, pour lui témoigner la joie qu’on a de le voir.
La liberté lui fut rendue ; et ceux même qui s'étaient montrés le plus acharnés à sa perte, le portèrent en triomphe ainsi que sa fille qu'il pressait dans ses bras défaillants et comblait de bénédictions.
— (Maton de la Varenne, Histoire particulière des événements en France, en 1792, Paris : chez Périsse et Compère & chez Léopold Collin, 1806, p. 353)Lorsque l'orateur descendit de la tribune, la majorité lui fit une ovation complète, indescriptible ; les députés, en masse, quittèrent leurs places, s'élancèrent vers lui, l'entourèrent, lui serrèrent les mains ; il s'en fallut de peu qu'ils ne le portassent en triomphe. Pendant ce temps, nous regardions l'attitude des représentants du gouvernement : ils étaient solitaires, isolés, à leur banc; […].
— (Romain Lançon, Essai sur l'esprit politique et l'esprit de parti dans les assemblées françaises, tome 2, Paris : chez Garnier frères, 1866, p. 485)Par un admirable effet de l'inconstance humaine, il arrivait que cette bourgeoisie portât en triomphe, au milieu d'une incroyable effervescence de joie, cette même jeunesse qu'à d'autres jours elle pendait.
— (Charles Graux, « L'université de Salamanque en 1875, juillet 1876 », dans la Revue internationale de l'enseignement, tome 5, Paris : Société de l'enseignement supérieur & chez G. Masson, 1883, p. 521)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « porter en triomphe [Prononciation ?] »