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plectrophane

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(XIXe siècle) Francisation du nom scientifique Plectrophanes créé par Bernhard Meyer (1767-1836), et modifié ensuite en Plectrophenax, du grec ancien πλήκτρον, pléktron (« pointe, éperon ») et du grec ancien φεναξ, phenax (« trompeur »), qui a remplacé -phanes (« apparent »)[1].
Singulier Pluriel
plectrophane plectrophanes
\plɛk.tʁɔ.fan\

plectrophane \plɛk.tʁɔ.fan\ masculin

Couple de plectrophanes, avec l’éperon développé sur le pouce.
  1. (Ornithologie) Nom donné à plusieurs espèces de passereaux des régions froides de l’hémisphère nord, formant la famille des calcariidés.
    • À l'image du béluga et du narval, le plectrophane et le bruant sont conceptualisés comme une paire, l’évocation de l’un entraînant quasi automatiquement l’évocation de l’autre, à différent niveaux de discours.(Randa 1994, 1996). — (Véronique de Colombel, Nicole Tersis, Lexique et motivation: perspectives ethnolinguistiques, 2002)
  • En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

(simplifié)

Prononciation

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Références

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  1. « M. Meyer distingue sous le nom de Plectrophanes, les bruants qui ont l’ongle du pouce alongé[sic] comme les alouettes. » — (Le règne animal distribué d'après son organisation, Deterville, Paris, 1829)
    « Les Plectrophanes (plectrophanes, Mey., Selby) ont été séparés des bruants par Meyer, et répondent à la section des bruants éperonniers de M. Temminck, et M. Vieillot, dans la Faune françoise, les décrit sous le nom générique de passerine (passerina) » — (R. P. Lesson, Histoire naturelle générale et particulière des mammifères et des oiseaux découverts depuis depuis la mort de Buffon, Paris, 1887)