phialide
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1910) Terme inventé par le mycologue français Jean Paul Vuillemin composé du latin phiala (« fiole ») avec le suffixe nominal -ide (« à la forme de »).
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
phialide | phialides |
\fja.lid\ |
phialide \fja.lid\ féminin
- (Mycologie) Chez les champignons ascomycètes, cellule fertile asexuée, le plus souvent en forme de fiole, productrice d'un grand nombre de conidies par bourgeonnement, en chaîne ou en amas globuleux. Ses conidies sont spécifiquement nommées des philalospores.
Chaque extrémité se termine par une cellule spécialisée, la phialide, possédant un appendice effilé, le stérigmate, d’où s'échappent les conidiospores (appelées improprement conidies).
— (Jean-Claude Laberche, Biologie végétale, 3e édition, 2020)Le genre Gibellula, composé d’une dizaine de taxons parasitant les araignées, est notamment caractérisé par des synnemata cloisonnées, à paroi rugueuse ou verruqueuse, produisant des phialides généralement cylindracées, parfois clavées, générant des conidies en chaîne. Le stade sexué associé est le genre Torrubiella.
— (Jean-Jacques Roth & Nicolas Van Vooren, « Note sur Gibellula pulchra (Hypocreales), un hyphomycète parasite des araignées », Ascomycete.org, vol. 8, no 2, 2016, p. 77-82)
Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Sources
[modifier le wikicode]- Vuillemin P. 1911b. — Les Isaria de la famille des Verticilliacées (Spicaria et Gibellula). Bulletin de la Société mycologique de France, 27 (1) : 75-82.
Voir aussi
[modifier le wikicode]- phialide sur l’encyclopédie Wikipédia