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pennon

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
De l’ancien français penon.
Singulier Pluriel
pennon pennons
\pɛ.nɔ̃\
Dessin du drapeau triangulaire de James Douglas.
Le pennon (sens 1) de James Douglas.
Armoiries avec un pennon (sens héraldique)

pennon \pɛ.nɔ̃\ ou \pɛn.nɔ̃\ (soutenu) masculin

  1. (Histoire, Vexillologie) Sorte d’étendard en forme de queue d’oiseau, en usage au temps de la chevalerie. Un chevalier devait commander au moins vingt hommes pour avoir le droit de l'arborer.
    • Vous tous qui avez vu ces panaches, ces aigrettes, ces plumes flottantes, ces pennons surmontés du coq gaulois et laissant déployer au vent les couleurs de l’indépendance. — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
    • Le voilà dans sa bonne armure de Milan, avec sa puissante dague à moitié tirée, et son pennon arboré ! — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
    • Plus haut, une trentaine de paons tendaient leurs pennons colorés comme des flèches de direction. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, Gallimard, 2001)
  2. (Marine) Petite bande de tissu attachée aux haubans d'un voilier et servant à définir la direction du vent, pour aider le barreur à se positionner.
  3. (Marine) Girouette faite de petites plumes montées sur des morceaux de liège traversés d’un fil, qu’on laisse flotter au gré du vent pour en connaître la direction ; on y substitue souvent une petite flamme d’étamine qui remplit le même objet.
  4. Milices urbaines de la ville de Lyon, entre 1228 et 1789, remplacé par les sections puis par les arrondissements.
    • Les pennons sont donc au départ une organisation à des fins de défense des libertés communales. — (Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup, Bruno Thévenon, Dictionnaire historique de Lyon, Stéphane Bachès, 2009, Lyon, 1054 pages, page 981 ISBN 978-2-915266-65-8)
    • [Les] dignitaires ne représentent pas davantage les cadres de la milice urbaine des pennons : les grades qui lui sont propres (pennons, quarteniers, dizainiers) n’apparaissent jamais dans la Magnificience, pas plus que les titres cérémoniels ne figurent dans les Établies. — (Yves Krumenacker, Lyon 1562, capitale protestante, Éditions Olivétan, 2009, page 45)
  5. (Par métonymie) À Lyon, capitaine d’un pennon.
  6. (Héraldique) Meuble représentant la bannière du même nom dans les armoiries. Il est rarement représenté seul mais plutôt comme complément à un autre meuble (agneau pascal, navire, château, chevalier…). Il est généralement figuré attaché à un mât, flottant au vent, long et fourché. À rapprocher de bannière, étendard, gonfanon, guidon, oriflamme et pavillon.
    • D’azur à la tour donjonnée d’argent, ouverte et ajourée de sable, sommée d’un pennon de gueules chargé d’une croix d’or, qui est de la commune de Châteauvieux des Hautes-Alpes → voir illustration « armoiries avec un pennon »

Variantes orthographiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Prononciation

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Références

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(c. 1380) Emprunt à l’ancien français penon. (c. 1380) penoun.
Singulier Pluriel
pennon
\Prononciation ?\
pennons
\Prononciation ?\

pennon \Prononciation ?\

  1. (Vexillologie) Pennon (sorte d’étendard).

Prononciation

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  • Sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) : écouter « pennon [Prononciation ?] »