myrmécomorphisme

Français

Du grec ancien, composé de μύρμηξ, myrmêx (« fourmi ») et de μορφή, morphế (« forme ») avec le suffixe -isme.

Singulier	Pluriel
myrmécomorphisme	myrmécomorphismes
\miʁ.me.ko.mɔʁ.fism\

myrmécomorphisme \miʁ.me.ko.mɔʁ.fism\ masculin

(Entomologie) Phénomène par lequel un animal, comme une araignée ou une punaise, mime une fourmi, que ce soit par des traits morphologiques, comportementaux ou phéromonaux.
- Le myrmécomorphisme est également un des exemples les plus inexplicables et cependant les plus parfaits du mimétisme . Surtout en ce qui concerne les Araignées, si remarquables non seulement par leur forme mais aussi par leurs comportements. — (Lucien Chopard, Le mimétisme: les colorations animales, dissimulation des formes et déguisements, ressemblances mimétiques, Université de Cornell, 1949)
- — L’école allemande et l’école italienne se trompent, dit Jonathan, car elles essaient de les englober dans un système de compréhension humain. L’analyse reste forcément grossière. C’est comme si elles essayaient de comprendre notre vie en la comparant à la leur. Du myrmécomorphisme en quelque sorte... Or, la moindre de leur spécificité est fascinante. On ne comprends pas les Japonais, les Tibétains ou les Hindous, mais leur culture, leur musique, leur philosophie sont passionnantes, même déformées par notre esprit occidental! Et l’avenir de notre Terre est au métissage, c'est on ne peut plus clair.
  — Mais qu’est-ce que les fourmis peuvent bien nous apporter en fait de culture ? s’étonne Augusta. — (Bernard Werber, Les Fourmis, Albin Michel, 1991)