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Celui qui fabrique des merrains, planches de chêne fendu dans son fil dont on fait la partie cylindrique des tonneaux.
Les fendeurs et les merrandiers, à partir des billes les plus grosses, préparaient les pièces de bois, ou merrains, destinées à être transformées en douves, ou douelles, pour la fabrication des tonneaux. — (Bourdu Robert, Le châtaignier, 96 p., page 70, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre)
C’est la fouille dite du « vieux port » qui a exhumé ce tonneau, dans l’ancien lit de la rivière Vesle, borne naturelle de la ville romaine, sur laquelle l’enceinte du Haut-Empire prenait appui. Il est de taille respectable : de presque 2 mètres de haut et plus de 2,50 mètre de circonférence, d’une capacité de 1 100 litres. Pour le fabriquer, le tonnelier a rassemblé 22 pièces en bois de sapin (les douelles), cerclées par du bois de noisetier. L’artisan a laissé sa griffe à l’intérieur, tout comme le merrandier, celui qui lui a fourni le bois.— (Agnès Balmelle, « Reims, carrefour économique sous l’empire romain », dans La Fabrique de la France, sous la direction de Dominique Garcia, Flammarion/Inrap, 2021, page 116)
merrandier figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : charpente.
