(1861)[1]Sa composition, isologue avec celle du bornéol, permet peut-être de proposer pour le camphre de menthe le nom plus court de menthol.— (« Sur le camphre de menthe », par M. Oppenhein, Bulletin de la Société chimique de Paris, 1861, page 101)
Recouvertes de poils sécréteurs d’huile essentielle, [les menthes] émettent une odeur très caractéristique de menthol lorsqu’elles sont froissées.— (Éric Lorrain. « 63. La menthe », Grand Manuel de phytothérapie. sous la direction de Lorrain Éric. Dunod, 2019, pp. 926-942.)
Les biochimistes ont établi que le tabac, l’alcool, l’ail, la carotte, l’ail des ours et d’autres ingrédients modifient l’odeur du lait, et ont identifié des composés responsables de ces odeurs, tels que la carvone (dans le fenugrec, le carvi), le menthol (dans la menthe), l’anéthol (dans l’anis, le fenouil…), l’eucalyptol (dans la menthe).— (Hervé This. « Des dérivés de l’ail dans le lait maternel », Pour la Science, vol. 510-, no. 4, 2020, pp. 89-89.)
Le menthol (composant de l’huile essentielle de la menthe poivrée Mentha x piperita) agit par exemple contre le transfert de plasmides chez Escherichia coli.— (Jean-Michel Morel, « Chapitre premier. De quoi parle-t-on ? », Jean-Michel Morel éd., La Phyto-aromathérapie. Presses Universitaires de France, 2020, pp. 8-35.)
Lorsqu’elle sortait le soir avec Georges, elle se maquillait un peu, fumait quelques cigarettes menthol, passait sa main dans ses cheveux, riait aux éclats.— (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
↑ a et bPierre de Menten de Horne, Dictionnaire de chimie: Une approche étymologique et historique, , Éd. De Boeck, Bruxelles 2013. , page 200., Références bibliographiques (pdf, 1.56 Mo)