lapideur
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
lapideur | lapideurs |
\la.pi.dœʁ\ |
lapideur \la.pi.dœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : lapideuse)
- Celui qui lapide.
Il est fort probable que le lapideur mourra avant l’animal et qu’on retrouvera son squelette, allongé aux pieds du quadrupède, sur un épais matelas de figues.
— (Catherine Mory, Au bonheur des expressions françaises, 2015)Tous ceux qui comptaient leur demander des services ont commencé par leur bâtir un Panthéon. Tous ceux qui en avaient obtenu ont démoli ledit Panthéon pour leur en jeter les pierres à la tête. Ce qu’il y a de sûr, en pareil cas, c’est que les lapidés sont toujours plus honorables que les lapideurs.
— (Pierre Véron, Le Panthéon de poche, Degorce-Cadot, 1875, page 226)- La femme [adultère] est enterrée vive dans le sol, seule sa tête dépasse et le cérémonial veut qu’au premier rang des lapideurs se trouvent le mari, les enfants, la famille, puis les voisins.
— (Yamina Benguigui, Femmes d’Islam, Albin Michel, 1996, page 59)
Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
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Masculin | lapideur \la.pi.dœʁ\
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lapideurs \la.pi.dœʁ\ |
Féminin | lapideuse \la.pi.døz\ |
lapideuses \la.pi.døz\ |
lapideur \la.pi.dœʁ\
- (Extrêmement rare) Qui lapide.
La destruction par ses habitants de la Commanderie des Templiers et le massacre de ceux-ci, en 1313, comme aussi le souvenir de la conduite lapideuse des Brouvillois envers l'’évêque Dieudonné, en rupture d’épiscopat, vers 660, avaient fait mettre un demi-interdit sur la localité et il s’en était fallu de peu, dit la légende, que ses habitants ne fussent tous excommuniés.
— (Jean Chaumont, Bruyères et les villages de sa contrée, Éditions de l’Est, 1999, page 26)La foule est lapideuse. La foule tond les femmes à la Libération. La foule veut que la France rétablisse la peine de mort. Dès qu’il s'agit de tuer, la foule gueule « olé ».
— (Christian Laborde, Corrida, basta !, Robert Laffont, 2009, page 11)