khammas
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De l’arabe خماس, khammas dérivé de خمسة khamsa « cinq ».
- Rachid Bellil définit comme suit le khammas: « ce terme désigne des hommes libres qui sont liés au propriétaire de la terre et de l’eau par un contrat de métayage: les quatre cinquièmes de la récolte reviennent au propriétaire et le cinquième restant est pour eux»[1]
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier et pluriel |
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khammas \kam.mas\ |
khammas \kam.mas\ masculin
- Paysan, métayer qui cultive une terre dont il n'est pas le propriétaire, moyennant le cinquième de son produit.
- L’humanité de quelques maîtres mitige la rigueur de cette obligation; mais, en cas de contestation, la justice locale se montre peu clémente, et elle sévit sur le khammas. — (Félix Mornand, La vie arabe, Paris, 1856, page 40)
- Les métayers ou khammas recevaient le cinquième de la récolte contre leur force de travail, mais ils pouvaient parfois avoir des parts supplémentaires lors de la récolte, s’ils fournissaient les bétes de somme, ou moissonnaient ou battaient le blé ou l’orge. — (André Nouschi, Système urbain et développement au Maghreb: travaux du séminaire international de Hammamet, Cérès Productions, 1980, pâge 169)
- Le khammas ou laboureur garde le cinquième de la récolte comme salaire, et l’étranger devient propriétaire des quatre autres cinquièmes. Ce genre d’associations ne se comprend, le plus souvent, qu’en supposant l’intervention de trois facteurs. — (Le Comité, Renseignements coloniaux et documents, 1907, page 111)
- J’en suis donc, pour le moment, à établir quelques khammas, c’est-à-dire des fermiers arabes auxquels on fait toutes les avances et qui font tout le travail , sauf la coupe de la moisson qui a lieu par les Kabyles à prix établi pour tout le canton. — (Société Orientale, Revue de l’Orient et de L’Algérie: bulletin de la Société orientale, Tome 2, Paris, 1847, page 306)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Rachid Bellil, Les oasis du Gourara, Sahara algérien: Fondation des ksour, Ed° Peeter, Paris, 2000, page 99