irracontable
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1842)[1] Dérivé de racontable, avec le préfixe ir-.
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
irracontable | irracontables |
\i.ʁa.kɔ̃.tabl\ |
irracontable \i.ʁa.kɔ̃.tabl\ masculin et féminin identiques
- Que l’on ne peut pas raconter.
Pour mon travail dans la Résistance, si je devais me déplacer, il fallait que je sois bien avec le Rapportführer et que j’aie de bons rapports avec mon Blockführer. Mais, à la Libération, tout cela, je le redis, était irracontable.
— (Pierre Daix, Des forteresses aux musées, Les Editeurs Français Réunis, Paris, 1954)Récit irracontable dans l’armée française qui avait conseillé de se taire. Récit irracontable dans sa famille qui ne pouvait l’entendre.
— (Boris Cyrulnik, Les Nourritures affectives, Odile Jacob, 1993, page 227)Mais elles sont la trace d’autre chose, irracontable, insoutenable, qui ne peut que s’offrir ainsi, indirectement, au regard qui dévisage.
— (Marie-Louise Mallet, L’animal autobiographique - Autour de Jacques Derrida, éditions Galilée, 1999, page 245)
Variantes
[modifier le wikicode]Antonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Italien : irraccontabile (it)
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
irracontable | irracontables |
\i.ʁa.kɔ̃.tabl\ |
irracontable \i.ʁa.kɔ̃.tabl\ masculin
- Ce qu’on ne peut pas raconter.
- — Vous ne voulez pas raconter vos livres, vous ne voulez pas raconter vos amours… Vous ne voulez rien raconter.
— Je n’aime pas raconter l’irracontable.
— (Amélie Nothomb, Péplum, Éditions Albin Michel, Paris, 1996, page 76 de l’édition 2010)
- — Vous ne voulez pas raconter vos livres, vous ne voulez pas raconter vos amours… Vous ne voulez rien raconter.
Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 300.