inlisable
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- (An IX) Le terme est proposé par Louis-Sébastien Mercier, dans Néologie, ou Vocabulaire de mots nouveaux, Paris : chez Moussard & chez Maradanqui, vol. 2, an IX (1801), p. 51, qui précise : « Un bon ouvrage, très-mal imprimé, est inlisible; un mauvais ouvrage, très-bien imprimé, est Inlisable. »
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
inlisable | inlisables |
\ɛ̃.li.zabl\ |
inlisable \ɛ̃.li.zabl\
- (Vieilli) Qualifie un ouvrage dont la piètre qualité littéraire le rend difficile à lire.
Fidèle dans les détails comme Stendhal, plus élevé que lui, plus intéressant aussi, le comte Tolstoï n’éprouvera pas, comme l’auteur de la Chartreuse de Parme, le revirement d’opinion qui a fait déclarer inlisable aujourd’hui ce roman qui avait passionné jadis les lecteurs français. Inlisable était dur, mais il faut reconnaître comme doués de patience ceux qui lisent aujourd’hui le piétinant roman de Beyle.
— (Philippe Gille, Léon Tolstoï. La Guerre et la Paix. — 1884, chap. 8 de La bataille littéraire, 3e série (1883-1886), tome 1 Paris : chez Victor Havard, 1890, p. 59)[…] ; si l’Égée a emprunté certains thèmes à la vallée du Nil, elle ne lui a certainement emprunté ni son écriture inlisable, illisible, illégible, ni ses formules religieuses, ce qui navre les Orientalistes ; il y a dans l’Égée une suavité, une délicatesse, une spiritualité que l’on n’a jamais trouvées, que je sache, dans la Thèbes aux cent portes, à moins qu’elle n’en ait eu infiniment moins.
— (Le Muséon, revue d’études orientales, Louvain : Société des lettres et des sciences, 1937, page 141)